Bien le bonjour, cher poète,
Ce texte plus qu’un jeu
Les voyelles, en creux
Célèbre, insolitement
J’ai tu A, survis-tu ? Oui-da
Mais A, pour sûr, manqua
Tu vis ainsi, tu touchas,
Tu sondas, palpas tout son poids
Ôter le E, ce fut très dur.
La lettre majeure
De partout présente
Un texte sans E ? Baroque !
Le I, très petit riquiqui
Sans lui, pas de rire
De vie, de cris, de bruit
Les plus petits, les grands amis !
Pas de O, dois-t-on le croire ?
On ne le vit pas, si ?
Sert-il, dis-moi, alors ?
Isolé, sans son bon ami ?
Son ami, le U, avec qui
Sourire, ou rougir
Bouillir, jouer… il peut
Tous les sentiments exprimer .
Regarde l’ultime strophe
Y manqua-t-il quelqu’un ?
Y ici revient,
Aucune je ne puis ôter !