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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
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  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 18:44

Les Monts d’Arrée / / Collines et marais que le ciel bas tutoie, / Haute selve enchantée où mon âme se noie, / Que j’aime ce pays magique, plus qu’aucun ; / Car « Réel », « Irréel », là-haut, ne font plus qu’un ! / Collines et marais que le ciel bas tutoie, / Haute selve enchantée où mon âme se noie, / Le rêve s’y fait songe, et, sans s’effaroucher, / La légende y prend corps, on pourrait l'y toucher ! / Nombreux sont les hauts lieux, en la terre celtique, / Nul autre n’est si près du royaume féerique ; / Que j’aime ce pays magique, plus qu’aucun, / Car « Réel », « Irréel », là-haut, ne font plus qu’un ! / / L’on croise les korrigs, chaque soir sur la lande, / Riant, chantant, dansant en longue sarabande ; / Quelquefois, sur la mare – et qui la voit s’endort – / Une fée apparaît, peignant ses cheveux d’or ! / L’on croise les korrigs, chaque soir, sur la lande / Riant, chantant, dansant en longue sarabande ; / Ils n’ont peur des humains, les invitent souvent ; / Il faut être endurant, ils courent tels le vent ! / Les sceptiques riront, disant « c’est une fable », / Mais pourtant, croyez-moi, quelle joie ineffable, / Quelquefois, sur la mare – et qui la voit s’endort – / Une fée apparaît, peignant ses cheveux d’or ! / / Est-ce un rêve ? Est-ce vrai ? Car, quand je me réveille, / Je sens encor le feu de sa lèvre vermeille : / Quel tourment, quel bonheur en mon cœur ; c’est un dard, / Une blessure intime, et s’éveille mon art ! / Est-ce un rêve ? Est-ce vrai ? Car, quand je me réveille, / Je sens encor le feu de sa lèvre vermeille ; / Ce monde prosaïque à jamais s’est enfui, / Je vois le petit peuple à présent, jour et nuit, / Je bannis ma raison, je ne suis plus le même, / Je ne puis plus chanter autrement qu’en poème ! / Quel tourment, quel bonheur en mon cœur ; c’est un dard, / Une blessure intime, et s’éveille mon art ! / / Stellamaris

(Ricochet sur trois strophes)

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commentaires

M
<br /> <br /> Enchantée de trouver le temps de te lire! Transporté, tu nous transportes!<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Merci de tout coeur, Mona ! Bises.<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Ton amour pour ce pays magique t'inspire des vers superbes. Et quelle formidable photo. C'est magnifique, plein d'émotion ! Bises. Danielle<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Merci infiniment, Danielle ! Bises.<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> et quelle émotion dans le tien,....!!<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Merci Domi ! Bises.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Bonjour<br /> <br /> <br />  je decouvre ton blog... grace un ami qui te connait<br /> <br /> <br />  et franchement  je m'y plais.<br /> <br /> <br />  Mais n'est-ce pas normal pour une fée?<br /> <br /> <br /> Tu decris mon monde,<br /> <br /> <br />  Ce Monde des Etres du Peuple Caché<br /> <br /> <br /> CE monde dit aussi du Peuple de la Paix<br /> <br /> <br /> Excatement comme il est.<br /> <br /> <br /> Mais combien peuvent le voir?<br /> <br /> <br /> Peu certes et pourtant....<br /> <br /> <br /> Les fees , certains soirs ,<br /> <br /> <br /> Et le jour de la STe Beltaine<br /> <br /> <br /> dansent dans les foêts<br /> <br /> <br /> Les lutins s'amusent a effrayer<br /> <br /> <br /> les promeneurs isolés,<br /> <br /> <br /> en lancant des petits cailloux blancs<br /> <br /> <br /> Les Dryades entourent avec leurs bras<br /> <br /> <br /> les pieds des " étrangers"<br /> <br /> <br />  Amitiés d'une fée.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Oui, à lire ton commentaire - poème, nous avons en effet le même monde ... Bises féeriques !<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> <br /> C'est vraiment très beau, cette formule du ricochet. Bravo à toi, Stellamaris, pour cette évocation des Monts d'Arrée haute en couleurs et chargée de rêve<br /> ...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Merci infiniment, Valentine ! Bises.<br /> <br /> <br /> <br />