Je commence un nouveau cycle de poèmes, qui illustreront un ouvrage dont je prépare la publication, "Chroniques héossiennes". Il s'agît d'un recueil comportant deux romans et plusieurs nouvelles se passant dans un même monde, Héos. Dans ce monde, neuf races intelligentes avaient atteint un haut niveau de civilisation et vivaient en harmonie, jusqu'à l'arrivée de l'homme... Alors, commença l'enfer pour les autochtones : Leur statut, suivant le cas, oscille entre celui des noirs aux pires époques de l'esclavage, celui des sioux à l'époque de l'extermination des indiens d'Amérique, et celui de bétail élevé pour sa viande... Ce monde a été initialement été imaginé en tant que cadre d'un jeu de rôles, Shaan, et ces romans et nouvelles ont été écrits par des fans de ce jeu...
Le présent poème illustre le chapitre introductif d'un roman, "Le jeu du Caméléon". Dans ce chapitre, nous voyons une bande de gamins kelwins (la plus petite race de Héos, des humanoïdes de 1m20 de haut à la peau verte et aux oreilles pointues, particulièrement vifs et intelligents) vivre en liberté dans la décharge publique de la ville, car c'est le seul endroit de la cité où ils sont à peu près certains de ne pas rencontrer d'humains...
(Illustration prise sur Internet, ici)
(variante de shaltinienne)