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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 15:04

Après avoir le poème "j'attends" sous forme de poésie " à la française", j'ai eu envie d'en retranscrire l'image initiale "à la japonnaise", sous forme de Senryu : 17 pieds répartis sur 2 à 4 vers, sans rime

 

J’attends

 

Sous le soleil couchant

Un cargo flamboyant

Mais où vas-tu ? J’attends

 

Plus de place, complet

Attendez, s’il vous plait

Ce port est plein, partez

 

J’attendais, sachez-le

Patiemment, croyez-le

Ici, sur le grand bleu

 

Suis-je peu désirable ?

Sans-doute ? Ou probable ?

Sûrement intraitable

 

Obstiné, j’attendrai

Malgré vous resterai

A la fin j’entrerai

 

Mon cœur tel ce cargo

Rouge sang, plein d’ego

Fier comme virago

 

Repoussé il attend

Espère, résistant

Il ne compte le temps

 

A la fin il vaincra

 

Rouge, immobile

 

Rouge, immobile

Cargo à l’ancre, attente

Au port entrera



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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 14:53
Ce texte respecte la contrainte suivante : au moins un mot commençant par chaque lettre de l'alphabet, et tous les mots du poème classés par ordre alphabétique


Amitié. Amour

Ardente béance brûle, brutale.

Crie ! Cuit !


Dur … dure ! Emu

Enivré, folie fracassante

Gémissements


Hurlements ignés

Joie kafkaïenne lourde

Mugissements néanmoins


Ouverture promise

Questionnements, reniements

Sains soucis tuent


Tueurs tordus

Ubuesque ulcération

Violence vue. Voulue ?


Volonté vrombissante, week-end whisky

Xanthose, yeux zébrés

 

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 14:48

Ce texte a été bâti avec la contrainte suivante : que chaque mot commence par la première lettre du mot suivant


Dadaïsant texte, étonnamment tordu.

Ubuesque et très surprenant, toutefois


Stop ! Poète ? Et tous sourient…

Tragique, sors, scribouilleur ridicule !

Eh, holà ! Abandonne !


Entends, sois sur, rimailleur

Rimer requiert trop purs sentiments,

Soit tendres, soit tourments

Sang glacé et trop pourpre

Et top pleurs, sinistres …


Sois sur, rire est très sordide

Et renie, indigne, enfin …

Niez zygomatiques, sombres saltimbanques !

 

Si impromptu, usurper regrettez, zazous

Sur rimes sentiments surannés,

Si invinciblement toc,

Contrechamp pur,

Revenez, zèbres !


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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 14:43
Ce texte est un hommage à un autre poème d'un autre auteur (dit "Le Chimiste"), qui respectait la même contrainte : que tous les mots soient par ordre alphabétique, et au moins un mot commençant par chaque lettre de l'alphabet


Admirable, attendrissant

Babil burlesque, byzantin

Cela ? Copieux, corsé, costaud

Dadaïsant divinement

Ébouriffant, époustouflant

Fabuleux, fantastique, fort

Gargantuesque, génial, grand

Habile horloge. Hourra !

Inoubliable, inouï

Jactance, joie jubilatoire

Kafkaïen kaléidoscope

Légère logorrhée ludique

Machiavélique monument

Naïvement narquois, nouveau

Oasis obstinée, ode

Poétique puissamment

Quadrature qualifiée, quoi !

Ravissantes rimes rudes

Splendide saillie, sûrement

Tendre ténor tonitruant

Ubuesque ultime utopie

Véritables vers, vexants !

Wallon xylophone yé-yé

Zézaie zygomatiquement


 


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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 14:38

Ce texte est un pot pourri des impressions ressenties sur un site de partage de textes que j'aime beaucoup, "La guerre des mots.com". Il répond à deux contraintes formelles :

  • Que chaque mot commence par la dernière lettre du mot précédent
  • Et, sans forcément respecter toutes les règles d'un sonnet classique, s'en rapprocher néanmoins autant que possible : disposition des rimes, alexandrins, ...


Amusements sensuels, sombres ses soupirs

Si soyeux xylophones, sensuellement tendres

Sari illuminé, extra, agreste esclandre

Estoc coruscant, ton narquois sournois sabir


Rimes savantes, sons susurrants, savoir

Réconcilier rythme et toute tonalité

Enluminer roublardise excentricité

Espoir raplapla, aplomb, blafard désespoir


Rire et toréer, rêver romantiquement …

Taratata, assez zygomatiquement !

Tordre et torsader, rapiécer, rimailleurs


Sens, sons, sentiments, sans soucis sonnailler … Raille !

Essaie et tente, tente encor’, retravaille …

Euréka ! Amitiés. Salut, tripatouilleur !

 

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 14:30

 

 

Bien le bonjour, cher poète,

Ce texte plus qu’un jeu

Les voyelles, en creux

Célèbre, insolitement

 

J’ai tu A, survis-tu ? Oui-da

Mais A, pour sûr, manqua

Tu vis ainsi, tu touchas,

Tu sondas, palpas tout son poids

 

Ôter le E, ce fut très dur.

La lettre majeure

De partout présente

Un texte sans E ? Baroque !

 

Le I, très petit riquiqui

Sans lui, pas de rire

De vie, de cris, de bruit

Les plus petits, les grands amis !

 

Pas de O, dois-t-on le croire ?

On ne le vit pas, si ?

Sert-il, dis-moi, alors ?

Isolé, sans son bon ami ?

 

Son ami, le U, avec qui

Sourire, ou rougir

Bouillir, jouer… il peut

Tous les sentiments exprimer .

 

Regarde l’ultime strophe

Y manqua-t-il quelqu’un ?

Y ici revient,

Aucune je ne puis ôter !


 

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 14:18
J'ai d'abord écrit ce texte sous forme de senryu, puis j'ai eu envie de le réécrire sous forme de poésie "à la française".

Image hébergée par servimg.com
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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 14:10


Tu m’aimais

Je le sais

Je t’aimais

Tu le sais

Réunis

Si unis

Complices

Quel délice !

 

      

Une fissure ?

Une armure !

Pauvre fou

Crie au loup

Sous l’armure

Pure et dure

Tant suppure

Ta blessure


      

Tant de pus

A purger

Je ne pus

T’y aider

Tu eus pu

En crever

Reconstruire

Pas le pire !


      

Pas le pire

Mais tu fuis

Tout se tut

Tu partis

Tout fut cuit

C’est fini

Tu t’en fus

C’est foutu


      

C’est foutu

Pour nous deux

Non plus un

Sommes deux

Loin de moi

C’est certain

Revis-tu

Toutefois


      

Tu revis

Loin, guéris

Seul je t’aime

Loin de toi

Par poèmes

C’est ma voie

Je revis

Vers la joie

 


 


 


 


 


 

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 14:08

Silence


Ce matin il fait beau, le vent retient sa voix

Le soleil me réchauffe et les ombres sont nettes

Pourtant le ciel est lourd sa couleur de plomb, blette

Sur la mer désertée nul voilier ne se voit


Douce mélancolie tout semble suspendu

Le temps s'est arrêté prodigieux silence

La mer est un désert le ciel même une absence

En attente de qui de quel inattendu ?


Depuis que tu partis c'est ainsi dans ma vie

Souvent mes jours sont vides et souvent je m'ennuie

Solitude bénie ô toi qui me construit


Mon coeur est recentré sur la flammèche intime

Par ce vide creusé toi seule me conduit

Où le bonheur jaillit pour le partage ultime


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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 11:27


Amitié si pure

Communion, doux partage …

Complices. Amour ?


Amour immortel ?

Tes yeux, mes yeux éblouis

Ta vie dans ma vie


Ma vie dans ta vie ?

J’essayais, m’y efforçais …

Hélas … carapace !


Carapace … Prison

M’en sortir, … impossible

Tu essaies … je fuis !


Je fuis, loin en moi

Loin de toi, ton cœur, tes bras …

Muet, hérisson.


Hérisson cruel

Tu me berces, j’agresse

Écorchée, blessée !


Blessée, tu l’étais

Depuis longtemps, petite,

Je croyais soigner…


Soigneur, hérisson ?

Écorcheur, tortionnaire !

Bourreau, tu m’as fuie


Tu m’as fuie, ma vie

Seul, loin de toi, toi ma joie

J’espère pour toi


Pour toi, guérison ?

Loin de moi, peut-être enfin

Le repos, la paix


La paix, loin de toi ?

Absence, vide béant

Loin de toi, ma vie


Loin, ma vie ? Pas tant

Goûter la joie dans l’instant

S’efforcer, tenter …


Tenter de tenir,

Espérer pour toi, m’ouvrir

Jour après jour … joie ?

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