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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 21:32

À propos de mon travail d'éditeur...Un bonheur / / C’est un bonheur, savourant de beaux vers, / De leur forger un écrin sur mesure, / En découvrant ainsi les univers / Qui font vibrer le cœur et l’âme pure / / D’un ami cher – un parmi tous mes pairs – / Qui les décrit d’une plume très sûre ! / C’est un bonheur, savourant de beaux vers, De leur forger un écrin sur mesure ! / / Pour ces bijoux d’un orfèvre des mots, / Je choisirai les plus beaux des émaux ; / Certe, il leur faut une telle monture ; / / Ils brilleront, ainsi, tels des éclairs ! / C’est un bonheur, savourant de beaux vers, / De leur forger un écrin sur mesure ! / / Stellamaris

(Photographie : Parure et écrin au Musée national du château de la Malmaison)

(Sonnettin)

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 22:43

La rose et la pluie / / Quand la pluie est flot de perles, / Beauté, tu déferles ! J’aime ! / / Rose, alors tu resplendis / D’éclats de paradis ! J’aime ! / / Et mon âme alors défaille ; / Nul n’en rie ou raille ! J’aime ! / / Ces reflets de diamant : / Splendeur qui ne ment ! J’aime ! / / Mon âme en silence écoute / Chanter chaque goutte... J’aime ! / / Stellamaris

(Ghazal)

(Photographie de l'auteur)

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 21:37

La lune rougit / / Lune, de ta splendeur, / Je fais mon bonheur... J’aime ! / / Quand s’arrondit ta face, / La nuit s’efface... J’aime ! / / Que te chantent mes vers ; / À tort, à travers, j’aime ! / / Bientôt, toute mon âme / Est une flamme... J’aime ! / / Que vois-je ? En ton logis, / Le ciel, tu rougis ? J’aime ! / / Tu n’est pas insensible ? / C’est donc possible ? J’aime ! / / Et j’ose, simple humain, / Demander ta main ! J’aime ! / / Stellamaris

(Photographie : lever de lune rousse sur la rade de Brest)

(Ghazal)

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 22:02

Déguster un mot, comme un bonbon...

Leucocélophobie / / Que l’âme est ébaubie / En apprenant qu’ils ont, / Ses tourments, ce beau nom : / Leucocélophobie. / / L’exotique Arabie / L’émerveillerait moins ! / Soyez-en les témoins ! / Leucocélophobie, / / Soudain, comme Tobie, / Mes yeux se sont ouverts / Et renaissent mes vers ! / Leucocélophobie ? / / Que l’âme est ébaubie, / Leucocélophobie ! / / Stellamaris

* Peur de la page blanche

(Sonnet à écho)

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 11:14

Qu’écrire ? / / Pourquoi se désoler ? J’ai décidé d’en rire, / Cela fait plusieurs jours que je ne sais qu’écrire. / / Vide est mon encrier ; mon cœur, sec à l’excès :/ Ai-je aligné trois mots, j’abandonne ! Qu’écrire ? / / Suis-je semblable à l’arbre au seuil du triste automne, / Croyant que l'a vaincu le vent glacé ? Qu’écrire ? / / Mon Cygne a-t-il migré, le froid l’a-t-il chassé ? / Sans lui, que je suis seul, un orphelin ! Qu’écrire ? / / Mon cœur, réveille-toi, repousse ton déclin ! / Il est tant de beautés, de merveilles ! Qu’écrire ? / / Enfin, le sang revient en mes veines vermeilles ; / C’est un don merveilleux que de pouvoir écrire ! / / Stellamaris

(Photographie de l'auteur)

(ghazal)

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 20:58

Quelqu'un pourra-t-il me donner le nom et l'auteur de cette oeuvre que j'ai photographié au Tate's Gallery à Londres, en oubliant de photographier l'étiquette ?

De l’art ? / / Que voit-on sur cette photo ? / Rien qu’un simple coup de couteau / Sur une bête toile nue ? / / J’entends railler : « Est-ce de l’art ? » / / Mais n’est-ce pas un peu facile ? / Cette blessure, dans mon cœur, / Je la ressens avec terreur / Et ma raison alors vacille ; / / Et je me dis : Pourtant, seul l’art / / A ce pouvoir : Sans aucun fard, / Faire naitre d’un simple geste / Pur et dépouillé, sans brocard, / Un terrifiant cauchemar / Où la raison tremble et s’infeste ! / / Stellamaris

(Sonnet irrégulier)

 

PS : Une amie à trouvé le lien vers la page du Tate's relative à ce tableau

 

Merci Domi ! Bises !

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 21:54

Épithalame / / À cette fleur, j’offre cet épithalame ; / Je ne me brûle en me chauffant à sa flamme ! / / Tant de beauté, cela réjouit mon cœur ; / Que par ces vers, de tout mon art je le clame ! / / J’en suis béat, c’est un excès de bonheur / Qui me transperce, aiguisé comme une lame ! / / Dames, je sais, ce soir je vous fais faux bond ; / Pardonnez-moi, juste serait votre blâme, / / Mais j’ai cédé, je m’offrirai pour de bon / À la splendeur qui ce soir me remplit l’âme ! / / Stellamaris

(Ghazal)

(Photographie : Dans les jardins de Claude Monet à Giverny)

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 11:09

Comme un cheval marin / / Comme un cheval marin jaillit des flots, / Poésie est ma mère, et moi, j’éclos / Chaque jour où j’écris, mon âme est neuve ! / / Et je babille ainsi qu’un nouveau-né, / / Et la joie apparaît, devient un fleuve / Débordant, engraissant mes enclos, / Nul ne résiste à ses puissants galops ! / Mon âme, en cet hymen, ne sera veuve ! / / Et je babille, éternel nouveau-né / / Posant sur le monde un œil étonné : / Comment tant de beauté resplendissante / Peut-elle surgir d’un sol profané / Par tant de maux ? L’humain n’est il damné ? / Non ! Subsiste à jamais sa flamme ardente ! / / Stellamaris

(Illustration : Au Musée de la Marine à Brest)

(Sonnet irrationnel)

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 21:16

L'Être et le Néant - 30 et fin / / L’Être (Tournant le dos au Néant) / / Mais est-ce le bon sens, de discourir ainsi / Et lutter contre toi ? Ta soif inassouvie / S’en est nourrie à mes dépens, et ton envie / Aurait pu m’achever aussi bien que ceux-ci / / Qui se sont épuisés à lutter sans merci, / Leur âme se sentant, sans répit, poursuivie / Par tes traits triomphants, par ta haine suivie ! / Je ne veux m’encombrer à devenir ranci ! / / Je veux vivre ma vie insouciant, mon âme / Ouverte pour cueillir, quand elle nait, la flamme, / Ardente du bonheur ! En serai-je embrasé ? / / Notre discussion m’a montré plus d’un piège ; / Mais le pire de tous, c’est de se dire « Où vais-je » / Et de ne plus bouger, ainsi paralysé ! / / Épilogue / / L’Être – Cinq ans après – à son fils / / J’aspirais à la joie, et je l’ai rencontrée / – Le sais-tu ? – Maintes fois, en de très nombreux lieux : / Un sourire d’enfant, un rire au coin des yeux, / Ah, cela peut soigner plus d’une âme égarée ! / / Qu’est-ce que le Néant, que sa crainte sacrée / Qui me tétanisait ? Rien que du vent, mon vieux ! / Vraiment, la vie abonde en instants précieux, / La soif de qui les cueille en est désaltérée ! / / Combien de temps vivrai-je ? Un siècle, ou moins d’un an ? / Après tout, peut me chaut, si je vis pleinement, / Émaillant mon séjour sur terre de partage, / / Ouvert à l’imprévu, sachant m’émerveiller / De voir un arbre mort au printemps verdoyer ! / Vivre, tout simplement, n’est-ce pas le plus sage ? / / ----- Fin ----- / / Stellamaris

(Illustration : Ma petite-fille Lys)

(Sonnets marotiques)

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 14:19

Ce poème est inspiré par l'univers du jeu de rôles "Rêve de dragon"

Rêve de dragon / / C’est dans un antre obscur que dort un grand dragon ; / Créature sans âge à l’immortelle sève, / Trouvant joie et délice à parfaire son rêve ; / C’est son chef d’œuvre ! Et l’on ne voit nul Harpagon / Apporter plus de prix à ses chères piécettes / Que lui, le créateur, à nous tous, ses enfants, / Qui naissons, renaissons des oniriques fêtes / Égayant nuit et jour ses sommeils triomphants ! / Pour beaucoup, cependant, ce n’est qu’une légende ; / Ils se croient bien réels, formés de chair et d’os, / Et, pour eux, vie et mort sont de pesants fardeaux... / Mais il est quelques lieux, sacrés, – Brocéliande ! – / Où la lune parfois est comme un clair miroir / Qui devient transparent ; soudain, l’on peut le voir ! / / Stellamaris

(Illustration : Réplique de drakkar aux fêtes nautiques des Tonnerres de Brest 2012, à Brest)

(Strophe onéguine)

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