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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 21:13

Ce sourire / / Ce sourire malicieux, / C’est un bonheur venu d’ailleurs ; / Vient-il des mondes intérieurs, / Ces espaces silencieux, / Où, gardé des chagrins broyeurs / Tu pus grandir, insoucieux, / Ce sourire ? / / Attendait-il, capricieux / Enfant des âges antérieurs, / Ce berceau, tes beaux yeux rieurs, / Pour enfin descendre des cieux, / Ce sourire ? / / Stellamaris

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 19:20

Parfois, la mer prend feu / / Parfois, la mer prend feu sous un épais nuage ; / Sous le ciel, bas et lourd, / Sombre, noir comme un four, / Sinistre porte-voix d’un funeste message, / Cette flamme qui court / Sur le port, les étangs, sur tout le paysage, / Parfois, / / C’est comme un mot d’amour / Du soleil qui se rit du terrible présage : / Il ne sera vainqueur, ce redoutable orage ! / C’est un espoir qui sourd, / Parfois ! / / Stellamaris

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 17:17

Sous le signe des fées / / Ébène est un garçon sous le signe des fées. / Comme il est attentif à bien les contempler ! / Sans doute, il les entend doucement l’appeler / Et quand il peut les voir, il ressent, par bouffées, / Qu’elles n’aiment rien tant que de le cajoler ! / Ô, si nous t’imitions, nous, âmes assoiffées, / Ébène ! / / De perdre notre temps à compter, calculer, / Et recompter encor, nos forces étouffées / S’épuisent … Mais la mort n’en fera ses trophées ! / Croyons au merveilleux, nous pourrons jubiler, / Ébène ! / / Stellamaris

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 19:28

Tulipe / / Ce feu de joie / Orange vif, / Inoffensif, / Doux comme soie ; / Méditatif, / Montre la voie : / Ce feu / / Contemplatif, / Oncques ne broie / Aucune proie ; / Il luit, lascif, / Ce feu ! / / Sais-tu ? J’en rêve ! / Que, comme lui, / Toujours sans bruit, / Moi, son élève ; / Que, sans ennui, / J’aime sans trêve ! / Sais-tu / / Quel est son fruit ? / Car c’est un glaive / Qui me relève / Quand il m’instruit ! / Sais-tu ? / / Stellamaris

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 21:50

La ville des ondins / / Les ondines / Citadines, / Les ondins / Citadins, / Sur une île / Ont leur ville ; / On m’a dit / Qu’à midi / / Quand la vague / Met la bague / Au soleil / Qui, vermeil, / Là-haut trône / Sans couronne, / Si les dieux / Sont radieux, / / Elle danse / En cadence, / Et, parfois … / Je le vois ! / Ce mirage / Sans ancrage, / Tête en bas, / Ces ubacs … / / C’est chez elles ! / Étincelles / De ce feu / Qui, par jeu / M’illumine / Et me mine, / Me rend fol … / Quel envol ! / / Quel délire ! / Et mon rire, / Je l’admets, / À jamais / Interlope, / M’enveloppe … / Indivis, / Je revis ! / / Stellamaris

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 07:30

J'ai la joie de vous présenter mon petit fils, Ebène !


Mes amitiés à tous.

 

Une étoile scintille / / Une étoile scintille / Dans ton regard bleu-nuit ; / Une étincelle brille, / Une étoile scintille, / Un clair reflet luit ! /Une étoile scintille / Dans ton regard bleu-nuit. / / Stellamaris

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 07:08

La plage, en robe de mariée / / Vêtue en blanche mariée, / La plage est prête pour danser ; / Connaissez-vous son fiancé ? / Aux flots, elle est appariée ! / Et sa dentelle de satin, / Comme elle rehausse son teint ! / / Elle est si belle cette écume, / Si délicats sont ses ourlets, / Et de moire sont ses reflets ! / Elle est douce comme une brume, / Où comme l’habit d’organdi / Que vêt son bien-aimé dandy ! / / C’est son cadeau de mariage, / / Car ils sont follement épris ; / Certes, ils ne se sont mépris ! / A-t-on vu plus bel alliage ? / Quand sans trêve elle pense à lui, / Sa nuit, comme le jour, en luit ! / / Stellamaris

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 10:42

Écume / / Poussière de mer / Sous ce soleil, sur la plage, / Vas-tu t'assécher ? / / Stellamaris

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 21:33

L’empire des géants / / C’est en procession que ces géants s’avancent / Jamais ils ne s’élancent ! / Mais à pas mesurés, sur l’océan dément, / Qui voudrait les contrer inconsidérément, / – Oh, l’on peut en sourire ! – / / Ils assoient leur empire / Inexorablement. / / Neptune s’en émeut ! Vois, en guise de dagues / Il leur lance ses vagues / Sauvages à l’assaut, entends-les se ruer ! / Croit-il les ébranler, ou même les tuer ? / Ou peut-être encor pire ? / / Ils assoient leur empire / Inexorablement. / / Vain sera son espoir ! Ils se dressent, stoïques, / Résistent à ses piques / Imperturbables, fiers, ils ne daignent noter / Ces coups de pieds rageurs qui voudraient les botter / Mais ne les font que rire ! / / Ils assoient leur empire / Inexorablement. / / Même le vent se lasse, et ce grossier maroufle / Finalement s’essouffle ; / Il a pu déverser sur eux tout son venin, / Sans plus les ébranler que l’attaque d’un nain, / Car stérile est son ire ! / / Ils assoient leur empire / Inexorablement. / / Le calme est revenu ; ne voyez vous donc comme / Est stable leur royaume ? / Car tous les éléments, combinant leurs efforts, / Ne peuvent rien contre eux ; ils en sortent plus forts ! / Dédaignant leur délire, / / Ils assoient leur empire / Inexorablement. / / Stellamaris

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 09:59

Le roi des bois / / N’as-tu point vu le roi des bois / Qui trône, fier, au bord de l’onde / Si féconde ? / Ce fier monarque d’autrefois ! / Ses bras immenses loin s’étendent, / Car ils fendent / Les airs, pour la protection / Des poulpicans, lutins, et fées / Ces fieffées / Teignes, contre l’abjection : / / Ce monde ou sévit le déni / De son royaume de féerie ! / Hystérie ! / Mais de sa force il nous bénit ; / Tranquille, il garde le sourire / Pour proscrire / Des lieux tous les audacieux / Qui oseraient rester septiques / Ces caustiques, / Et sinistres prétentieux ! / / Tant que son règne durera, / Vous pouvez rêver sans contrainte / Et sans crainte, / Car il est certain qu’il vaincra ! / / Stellamaris

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