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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 22:58
Aube altière / / Des langues d’or, et ce feu / Qui déchire / L’air de rien, comme par jeu, / Pour de rire / L’obscurité de la nuit, / En silence, / Doucement, sans aucun bruit. / Cette lance / Qui lacère et vainc l’obscur / Est lumière ! / Elle précède l’azur, / L’aube altière ! / / Stellamaris
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 22:06
Un oeil / / En plein milieu du ciel, un œil écarquillé, / Sans respecter le moindre usage / Me fixe sans pudeur, sans cligner ni ciller : / La lune, à fond me dévisage / Son regard est puissant, insistant, appuyé, / Impassible, éternel, sans âge ; / Si j’ose l’affronter, nu, sans me replier, / Lavé, deviendrai-je enfin sage ? / / Stellamaris
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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 22:23
Demain la tempête / /Demain, paraît-il, soufflera la tempête ; / Mon âme, déjà, se prépare à la fête ! / Le vent qui se lève, à l’envi hurlera / Avec lui, mon cœur tôt caracolera ! / / Le pétrel m’invite, et j’entre dans sa danse ; / Que la vie afflue avec grande abondance ! / Avec lui, mon cœur tôt caracolera ! / / L’océan frémit, la vague haut s’élève ; / Lassitude fuit, libre je me relève ! / / Avec lui, mon cœur tôt caracolera ! / / Stellamaris
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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 23:18
L’ours / / Un ours, dit-on, hante ces bois ; / Et n’est-ce Arthur, le Roi des Rois ? / / L’on m’a rapporté que, parfois, / D’aucuns l’on vu, les nuits de lune ; / À la brune, / C’est une rencontre de choix, / Un gage de bonne fortune ! / Point d’effrois ! / / Un ours, dit-on, hante ces bois ; / Et n’est-ce Arthur, le Roi des Rois ? / / Tu ne crois pas les villageois ? / Viens ! Sur le roc, bien mieux qu’aucune / Lettre ou rune, / Près de sa grotte, de ses doigts / Cette empreinte est fort peu commune ! / Tais-toi ! Vois ! / / Un ours, dit-on, hante ces bois ; / Et n’est-ce Arthur, le Roi des Rois ? / / On dit qu’il partit autrefois / Pour Avalon, inopportune / Infortune … / Chacun le pleure en son patois / Et tristes comme une lagune / Sont nos voix … / / Un ours, dit-on, hante ces bois ; / Et n’est-ce Arthur, le Roi des Rois ? / / Certe, il entend nos désarrois ; / Notre peine ne l’importune ! / Bientôt une / Fée acquiesce et l’âme sans poids / Prends corps de bête pour tribune / Chaque mois ! / / Un ours, dit-on, hante ces bois ; / Et n’est-ce Arthur, le Roi des Rois ? / / Stellamaris
Nota : concernant "Certe" sans s, je me suis permis d'emprunter cette licence poétique à Molière et Victor Hugo ...

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 21:17
Le lion d’Yvain / / Es-tu ce lion fameux / Qui, par un soir brumeux, / Fut sauvé de la flamme / D’un vil dragon sans âme / Par Yvain, le très preux / Chevalier amoureux ? / / Es-tu ce lion fameux ? / / Il n’est une bataille / – Coups d’estoc et de taille – / Où, de tes crocs hardis / Tu ne le défendis. / Que celui qui le raille / Prenne peur et se taille ! / / Es-tu ce lion fameux ? / / Dans un château maudit, / Aux vivants, interdit, / Deux démons étaient maîtres, / Car des magiciens traîtres / Le leur avait permis ; Vous les avez démis ! / / Es-tu ce lion fameux ? / / Devenu lion de pierre / – Mais quelle roche altière ! – / Tu veilles sur Arthur, / Le roi loyal et pur ? / C’est en haut de la côte, / Qu’il repose en sa grotte ! / / Es-tu ce lion fameux ? / / Stellamaris
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 08:07
Mirage / / En mer, quel est ce mamelon / Flou, vaporeux comme un mirage, / Un songe sorti d’un autre âge ? / Est-ce ce pays d’Avalon, / / Où va chaque ombre bienheureuse ? / Et ce doux son de violon, / Cette musique chaleureuse, / / Oui, j’en suis sûr, elle en provient ! / Je ne sais ce qui me retient ! / / Je me sens l’âme aventureuse ! / / Stellamaris
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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 10:01
Dans la série des "Rencontres en Huelgoat", j'ai vu cet inquiétant visage se dessiner sur l'étang partiellement pris par la glace, au couché du soleil ...

Lavandière de la nuit / / Quel est cet être au visage de sang ? / Et son voilage est fait de glace dure ! / Mais quelle est donc cette triste figure / Dont j’aperçus le masque grimaçant ? / / Argent ! Ta source était ce bel étang, / Mais il l’a pris ! Ton onde, qui fut pure / Est désormais sa vile vomissure ; / La fée a fuit, dans son pays d’antan ! / / Quel est cet être au visage de sang ? / / Est-ce, payant pour son crime glaçant, / – L’infanticide, en son âme est brûlure – / La lavandière hantant la nuit obscure / Interpellant les vifs en grimaçant ? / / Quel est cet être au visage de sang ? / / Elle t’appelle, implorant, insistant : / « Viens donc m’aider à laver la souillure / Tachant ce drap », fuis-donc ! Elle est parjure ! / C’est ton linceul, qu’elle essore à l'instant ! / / Tel est cet être au visage de sang ! / / Mais un cœur pur, un parfait innocent / Peut l’affronter, sans craindre la morsure / De l’enfer froid. Il doit, d’une main sûre / Tordre le linge à l’envers, la vexant. / / Tel est cet être au visage de sang : / / Tu l’as fait fuir ! Maudissant, t’insultant, / Il disparaît ! N’est-ce de bon augure ? / Regarde bien, où fut la créature, / Que de joyaux ! Prends-les donc, en chantant ! / / Tel est cet être au visage de sang ! / / Stellamaris
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 19:41
Février / / Le jour doucement s’allonge, / Qu’importe si le froid tient ? / Bientôt, l’hiver n’est qu’un songe, / Le jour doucement s’allonge ! / / Direz-vous, c’est trois fois rien ? / Une minute, ou deux ? Bien ! / Le jour doucement s’allonge ! / / Je sais que, mine de rien, / Bientôt le printemps revient : / / Le jour doucement s’allonge ! / Stellamaris
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 00:14
Une fois n'est pas coutume, je vais faire un peu de pub. pour un film qui m'a séduit, on y trouve des moments de poésie intense ... Il s'agît de "La princesse et la grenouille". Mais le personnage qui m'a le plus touché est un personnage secondaire : c'est une luciole, un ver luisant ...

Un ver amoureux / / C’est l’histoire d’un ver luisant / Amoureux fou de son étoile … / Oh, direz-vous, « Que c’est plaisant ! / Ce doit-être vraiment pesant, / Quand, le soir, votre chant grisant / Ne lui semble assez séduisant / Pour vous répondre ? C’est usant ? » / Pourtant, mon cœur hisse sa voile … / / « Elle m’écoute, médisant ! / Je sens bien que chacun se poile, / Taisez ce rire méprisant ! / Car c’est son éclat bienfaisant, / Et son doux silence, apaisant, / Qu’elle me retourne en présent ! » / C’est l’histoire d’un ver luisant / Amoureux fou de son étoile … / / Son appui sera suffisant / Pour que je sois fort comme un squale ! / Par sa grâce, c’est en fusant / Que j’attaque cet imposant / Fantôme, noir, vil, écrasant ! / Sus à cet être malfaisant ! / C’est l’histoire d’un ver luisant / Amoureux fou de son étoile … / / J’ai vaincu, mais, agonisant, / Je sens mon regard qui se voile… / Tandis que mon corps est gisant, / Moi, je m'envole … Un ver luisant / A pu rejoindre son étoile ! / / Stellamaris

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 23:32
Ce village se nomme Argol (Ar goll = "La perte" en breton) en mémoire de la chute de la ville d'Ys ...

Complainte sur la chute de la ville d’Ys / / Ô, terrible perte … Ar goll … / Toujours, la douleur affleure ; / Quinze siècles que je pleure, / Car qui connut pire dol ? / / Toujours la peine demeure ! / Le plus capiteux alcool, / Pour la noyer, n’est qu’un leurre ; / Ô, terrible perte … Ar goll ! / / Ô, terrible perte … Ar goll … / Toujours, la douleur affleure, / Quinze siècles que je pleure, / Car qui connut pire dol ? / / Dans une vie antérieure, / Ys, que, de toi, j’étais fol ! / Mais tu ne duras qu’une heure, / Ô, terrible perte … Ar goll ! / / Ô, terrible perte … Ar goll … / Toujours, la douleur affleure, / Quinze siècles que je pleure, / Car qui connut pire dol ? / / De deuil, je tremble et m’apeure … / Je nommai ce bourg « Argol » / Pour ce grand mal qui m’écœure ! / Ô, terrible perte … Ar goll ! / / Ô, terrible perte … Ar goll … / Toujours, la douleur affleure, / Quinze siècles que je pleure, / Car qui connut pire dol ? / / Stellamaris
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