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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 19:53
Nul ne peut rentrer dans la forêt de Huelgoat en passant par l'Allée Violette, sans affronter ce terrible gardien ...

Le gardien (rencontre en Huelgoat) / / Depuis un temps immémorial, / Primordial, / Impérial, il monte la garde. / Toujours, sa mine est si furibarde, / Qu'on le croirait dictatorial ! / / Chaque passant, sous son bestial, / Impartial / Et glacial regard qui nous darde / Depuis un temps immémorial, / Primordial / / Courbe l'échine. Instant crucial ... / Et nuptial ? / Ton coeur égal plaît ? Il te bombarde / Prince des lieux ! Et, toujours fêtarde, / La fée accourt, t'invite à son bal ! / / Depuis un temps immémorial, / Primordial, / Impérial, il monte la garde, / Toujours, sa mine est si furibarde, / Qu'on le croirait dictatorial ! / / Stellamaris
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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 11:07
J'ai essayé d'imaginer l'origine de ce visage, rencontré en forêt de Huelgoat, fief de la Déesse Ahès, la géante, divinité de la pierre, mais aussi de la mort et de la renaissance ...


Un Dieu (rencontre en Huelgoat) / / Outrepassant toute mesure, / Monsieur se prenait pour un Dieu. / Ahès, pour cette forfaiture, / Outrepassant toute mesure, / Figea dans le roc sa figure ! / Aux vivants, il put dire Adieu ! / Outrepassant toute mesure, / Monsieur se prenait pour un Dieu.

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 09:57
En se promenant en forêt, on n'est pas à l'abri d'étranges rencontres ...

La sorcière du bois (rencontre en Huelgoat) / / J'ai vu la sorcière du bois, / Perchée au seuil de sa demeure, / Pour me distiller ses effrois ; / J'ai vu la sorcière du bois ! / Si je les souille, discourtois, / Il se pourrait bien que j'en meure ! / J'ai vu la sorcière du bois, / Perchée au seuil de sa demeure. / / Stellamaris
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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 11:59
Fleur d'hiver / / Au coeur de l'hiver, / Tu défies gel et froidure / Pour nous éblouir. / / Stellamaris
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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 10:24
Quelle ne fut pas ma surprise, en développant une photo de la rivière d'Argent, en forête de Huelgoat, domaine de Dahud la princesse - et sorcière - d'Ys, d'y découvrir un cheval ... Certainement un petit-fils de Morvarc'h, le cheval de mer ...

Chevaux d'Argent / / Argent ! Naissent de blancs chevaux / De tes écumes, ô, rivière ! / Si vieux, et chaque jour nouveaux, / Argent ! Naissent de blancs chevaux / Des blonds cheveux en écheveaux / De Dahud, l'antique sorcière ! / Argent ! Naissent de blancs chevaux / De tes écumes, ô, rivière ! / / Stellamaris


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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 00:49
Noël / / Joie ! / / Ô, nuit / Qui luit ! / / Soir où ploie / À jamais / L'autre voie / / Qui, désormais, / N'enferme plus / Les hommes nus / Et désarmés !
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 00:00
Sur le sable, une trace de pas, / Quand s'en vient la mer, elle passe ; / Mais qui donc ne nous oubliera pas, / Se remémorant notre face ? / / Quand s'en vient la mer, elle passe ; / Ses vagues brillent de tels appas ! / Nul ne saurait rester de glace, / Leur beauté : le meilleur des repas ! / / Mais qui donc ne nous oubliera pas ? / Quel fidèle jamais ne se lasse, / Et quand adviendra notre trépas / Se souviendra de notre race, / / Se remémorant notre face ? / Muse, vois : cette encre ou tu trempas / Nos plumes, dès l'aube s'efface : / Sur le sable, une trace de pas !
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 13:57
Ce poème fait allusion à une règle de prosodie qui stipule que, en poésie classique, les mots en "voyelle + e muet + consonne muette" ("fées") sont interdites en cours de vers, car il faudrait prononcer "fé-eus", ce qui serait très moche ...

En un sonnet, cette elfe s'ennuyait ; / Elle voulut appeler ses copines : / « Venez goûter à ces fleurs d'aubépines ! » / L'aède avait, pour elle, éparpillé / Ces doux appas. Les regarder briller, / Et s'en repaître, était une rapine / Qui l'enivrait bien plus qu'une chopine ; / Mais nul ne peut se les approprier ! / Quand apparut sa soeur, un peu follette, / Le rimeur crut qu'il en perdrait la tête : / Car sa beauté ne rentrait dans ses vers. / Mais il a su calmer ces deux fieffées : / « Ne mettez pas mon poème à l'envers, / Venez jouer à la rime, mes fées ! »
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 00:03
Sur la ville, une étrange nuée / Tourne, exténuée, / Et retourne ... Elle obscurcit le ciel. / Par milliers, ces ailes oppressées, / Ces âmes blessées, / Anaons, en un flot torrentiel, / Voudraient fuir le lieu de leur martyre, / Et leur voix soupire : « J'ai vécu pis que dix mille enfers / Quand la ville entière fut rasée ! / Mon âme écrasée, / Comment donc t'évader de ces fers ? »
(Anaon : en breton, âme de trépassé qui erre encore ici-bas)
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 07:30
http://img26.xooimage.com/files/b/c/4/or-du-matin-1641ffa.jpg
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