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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 13:37

Encore une adaptation à la langue française d'un poème d'Edgar Allan Poe...

 

Illustration prise sur Internet, ici

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 19:58

Je poursuis mes adaptations à la versification française des poèmes d'Edgar Allan Poe...

(Illustration prise sur Internet, ici)

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 22:38

Ce poème d'Edgar Allan Poe n'étant pas rimé, je l'ai transposé en français en vers blancs...

(Image prise sur Internet, ici)

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 19:40

Un poème de jeunesse d'Edgar Allan Poe... Comme je le comprends !

(Illustration prise sur Wikipédia)

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 21:22

Pour transposer en français ce poème d'Edgar Allan Poe, comme il n'a fait rimer que les vers pairs de chaque strophe, j'ai fait de même...
 

(Illustration prise sur Internet, ici)

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 21:28

Encore une transposition en vers français d'un poème d'Edgar Allan Poe, celui-ci plus court...

(Illustration : Tableau de Manet, "Le buveur d'absinthe")

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 21:15

Encore une adaptation à la langue française d'un poème d'Edgar Allan Poe

Israfel / Et l’ange Israfel, dont les fibres du cœur sont un Luth, et qui de toutes les créatures de Dieu a la plus douce voix (Le Coran) / / C’est dans le Paradis qu’un esprit angélique / Réside ; et « de son cœur, les fibres sont un luth » ; / Nul ne chanta jamais de chant si magnifique / Et sauvage que cet ange, Israfel ; nous l’indique / Ce mythe : chaque étoile est prise d’un antique / Vertige ; elle interrompt ses hymnes, extatique / – Sortilège ! – ; à sa voix, chacune se tait. Chut… / / C’est ainsi qu’au-dessus de nos têtes vacille, / Quand elle culmine au zénith de son jour, / La lune chancelante ; elle tombe en amour, / Elle défaille, elle rougit, elle scintille / Quand, pour mieux écouter, la vermeille clarté / (Les Pléiades aussi, qui jadis ont été / Sept, et que l’on connaît pour leur vélocité) / Fait une pause au Paradis, sainte cité. / / L’on peut entendre alors par le chœur en délire / Des étoiles, par tous, dit d’une seule voix, / Que le feu d’Israfel doit à sa céleste lyre / – C’est de cet instrument que lui vient son empire – / Par laquelle il s’assied, livrant son chant vermeil, / Ce tremblement sans fin de la vie ; il respire / En chaque corde étrange ; il n’est rien de pareil ! / / Mais dans les cieux bénis que les pas de cet ange / Arpente, les pensers profonds sont un devoir ; / L’amour y est un dieu fort, que chacun louange, / Les clins d’œil des houris y sont, comme un miroir, / Imprégnés de beauté, de la splendeur étrange / Qui nous fait adorer les étoiles du soir. / / Et c’est pour tout cela que l’on peut en justesse / T’approuver, Israfel, pour ton mépris puissant / De tout chant qui n’ait pas l’éclatante richesse / Des passions ; et tes lauriers, qui n’y consent ? / Nul barde ne t’égale, et nul n’a ta sagesse ! / Que tu vives joyeux, et longtemps florissant ! / / De ce haut Paradis cette extase est richesse, / Ce feu tiré par toi d’un silence, d’un ut – / Ta douleur, ta joie, et ta haine, et ta tendresse, / Avec cette ferveur que leur donne ton luth. / Les étoiles vraiment peuvent se taire. Chut ! / / Il n’est faux que ce ciel tout entier t’appartienne, / Mais notre monde est fait de douceurs et de pleurs, / Et nos fleurs, simplement, ne sont rien que des fleurs ; / Et que l’ombre de vos félicités parvienne / Ici, elle y semble un soleil de splendeurs ! / / Certes, s’il se pouvait qu’un jour je m’établisse / Où réside Israfel, où tout n’est que délice, / Et si de même lui pouvait devenir moi, / Il se pourrait qu’en ces bas lieux son chant ne puisse / Aussi bien retracer d’un mortel chaque émoi, / Pendant qu’il se pourrait qu’une note se hisse, / / De ma lyre, hardiment, jusques aux pieds du Roi / / Stellamaris

D'après

Israfel / And the angel Israfel, whose heart-strings are a lute, and who has the sweetest voice of all God's creatures.—KORAN. / / In Heaven a spirit doth dwell / “Whose heart-strings are a lute”; / None sing so wildly well / As the angel Israfel, / And the giddy stars (so legends tell), / Ceasing their hymns, attend the spell / Of his voice, all mute. / / Tottering above / In her highest noon, / The enamoured moon / Blushes with love, / While, to listen, the red levin / (With the rapid Pleiads, even, / Which were seven,) / Pauses in Heaven. / / And they say (the starry choir / And the other listening things) / That Israfeli’s fire / Is owing to that lyre / By which he sits and sings— / The trembling living wire / Of those unusual strings. / / But the skies that angel trod, / Where deep thoughts are a duty, / Where Love’s a grown-up God, / Where the Houri glances are / Imbued with all the beauty / Which we worship in a star. / / Therefore, thou art not wrong, / Israfeli, who despisest / An unimpassioned song; / To thee the laurels belong, / Best bard, because the wisest! / Merrily live, and long! / The ecstasies above / With thy burning measures suit— / Thy grief, thy joy, thy hate, thy love, / With the fervour of thy lute— / Well may the stars be mute! / / Yes, Heaven is thine; but this / Is a world of sweets and sours; / Our flowers are merely—flowers, / And the shadow of thy perfect bliss / Is the sunshine of ours. / / If I could dwell / Where Israfel / Hath dwelt, and he where I, / He might not sing so wildly well / A mortal melody, / While a bolder note than this might swell / / From my lyre within the sky. / / Edgar Allan Poe

(Illustration : Illustration de Edmund Dullac pour un recueil de poèmes d'Edgar Allan Poe, 1912)

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 12:24

Un poème écrit à quatre mains avec un ami de plume, Michel Doucet

Aurore / / Grâce te soit rendue, aurore, / Par toi, je renais chaque jour ! / Dans mes yeux qui te voient éclore, / Grâce te soit rendue, aurore ! / Tes feux enluminent la flore / Pour mon regard de troubadour ; / Grâce te soit rendue, aurore, / Par toi, je renais chaque jour ! / / Alors je peux chanter ma joie, / Qu'elle vous vienne par mes vers ! / / Voici le ciel qui me tutoie / Alors je peux chanter ma joie ! / Je suis libre, suivant la voie / Le long du champ de l'univers / Alors je peux chanter ma joie, / Quelle vous vienne par mes vers ! / / Michel Doucet et Stellamaris

(Illustration : Aurore sur les toits de Brest)

(Triolets)

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 11:21

Encore un poème d'Edgar Allan Poe transposé en vers français...

Eldorado / / C’est gaiement habillé / Qu’un très preux chevalier / Dans le soleil et l’ombre / A longtemps voyagé, / Chantant le cœur léger, / Cherchant l’Eldorado. / / Le temps passant, vieillit / Qui jamais ne faillit / Et sur son cœur une ombre / Tomba, car il ne vit / Onc rien qui le ravit / Comme l’Eldorado. / / Tandis que le laissait / Sa force – il faiblissait – / Il vit passer une ombre / Pèlerine. Il lui dit / « Ombre, toi l’érudit, / C’est où, l’Eldorado ? » / / « Va jusque par-delà / Les Monts de Lune et là, / Descends le Val de l’Ombre ; / / Chevauche, sois hardi », / L’ombre lui répondit, / « Pour voir l’Eldorado. » / / Stellamaris / / D’après / / Eldorado / / Gaily bedight, / A gallant knight, / In sunshine and in shadow, / Had journeyed long, / Singing a song, / In search of Eldorado. / / But he grew old- / This knight so bold- / And o'er his heart a shadow / Fell as he found / No spot of ground / That looked like Eldorado. / / And, as his strength / Failed him at length, / He met a pilgrim shadow- /

(Illustration : Illustration de Edmund Dullac pour un recueil de poèmes d'Edgar Allan Poe, 1912)

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 20:13

Je suis toujours dans mes adaptations des poèmes d'Edgar Allan Poe...

À F / / Bien-aimée ! Au milieu des pires des malheurs / Nombreux autour de mon sentier sur cette terre – / (Morne sentier, hélas, où ne poussent de fleurs ; / Pas même l’on y voit de rose solitaire) – / Mon âme trouve au moins de quoi se consoler / Quand elle rêve à toi, car elle y considère / Un paradis de doux repos pour y souffler. / / Ainsi ton souvenir est, pour moi, comparable / À quelque île enchantée, au loin sur l’océan, / – En des lieux où la mer est sauvage, implacable, / Où les tempêtes font pulser, comme un géant / Sauvage les flots – Mais où le ciel immobile / Pendant ce temps accorde, bienséant, / Un éternel sourire à cette brillante île / / Stellamaris / / D’après / / To F / / Beloved! amid the earnest woes / That crowd around my earthly path- / (Drear path, alas! where grows / Not even one lonely rose)- / My soul at least a solace hath / In dreams of thee, and therein knows / An Eden of bland repose. / / And thus thy memory is to me / Like some enchanted far-off isle / In some tumultuous sea- / Some ocean throbbing far and free / With storms-but where meanwhile / Serenest skies continually / Just o'er that one bright island smile. / / Edgar Allan Poe

(Illustration : l'île de Molène, depuis la plage des Blancs Sablons au Conquet)

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