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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 18:41

La tempête / / La tempête / Hurle et rouspète, / Sifflement / Constant, dément ! / La tempête / Hurle et rouspète, / Et tout bruit / Prend peur et fuit ! / Elle braille, / Gémit, rouscaille, / Sifflement / Constant, dément ! / Et ma muse ? / Elle s’amuse, / À l’affut / De ce raffut ! / Et ma muse ? / Elle s’amuse, / Et ces cris, / Pour ses écrits, / Sont prétexte : / Un nouveau texte, / À l’affut / De ce raffut ! / / Stellamaris(ricochet ïambique)

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 23:47

La princesse des mers / / Des mers, elle est princesse, et trône sur les flots ; / Comme elle est réservée, et timide, et discrète, / Elle aime à nous cacher – Vois, d’ombre est sa voilette ! – / Ses merveilleux appas, et son cœur reste clos. / Île de Sein, m’acceptes-tu pour ton prophète ? / / Le jour où je la vis, mon âme stupéfaite / Se dit : « Quelle merveille ! Heureux les matelots / Qu’elle invite, parfois, agitant ses grelots, / Pour danser à son bal, quand sa cour est en fête ! » / Des mers, elle est princesse, et trône sur les flots, / / Mais cette vierge est sage, et leur espoir, forclos ; / Oncques nul ne la vit jouer de la gambette / Pour séduire quiconque ; elle est bien trop honnête ! / Que de rêves brisés, de pleurs, de trémolos ! / Comme elle est réservée, et timide, et discrète, / / Elle fuit intrigants, roméos, gigolos, / Fol celui qui s’obstine ! Une atroce tempête, / Tel sera son salaire, et rien ne le rachète ! / Est chanceux qui survit, s’il force ses enclos ! / Elle aime à nous cacher – Vois, d’ombre est sa voilette ! – / / Ses traits si gracieux, sa douce silhouette. / Tout juste on la devine ; et pourtant, quels tableaux ! / De quoi rendre jaloux les vincents, les pablos, / Van goghs et picassos … Aucun art ne reflète / Ses merveilleux appas ! Et son cœur reste clos, / / Solitaire … Oserai-je écrire les sanglots / Qu’elle seule m’inspire, et m’en faire poète ? / De ses charmes secrets serai-je l’interprète ? / Qu’elle daigne agréer mes vers à peine éclos ! / Île de Sein, m’acceptes-tu pour ton prophète ? / / J’invoque à mon secours pindares et boileaux, / Ronsards , préverts, marots … Et leur ombre muette / Me soutient, m’encourage … Enfin ma muse est prête / À chanter ta louange, ô, reine des îlots ! / Et je clame à tous vents, et sans fin je répète : / Des mers, elle est princesse, et trône sur les flots ! / / Stellamaris(rondeau parfait en quintils)

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 14:44

Le cochon de l’Île de Sein / / Île de Sein, qui veille sur ton port? / Ai-je bien vu, dis-moi ? Quel est ce porc ? / Comme gardien de la mer en folie, / Qui put choisir, des animaux, la lie ? / Quel dieu, quel homme, ici, perdit le Nord ? / / « Je ne suis lie ! Oh, vraiment, c’est trop fort ! / Je suis symbole, en tous points, en accord / Avec mon peuple, ici, qui point ne plie ! / Île de Sein ! / / Leur vie est rude et sans aucun confort ; / Ils tiennent bon, aussi fiers qu’un condor, / Ténacité proche de la folie ; / Il est bien là, ce lien qui nous relie ! » / Têtue autant qu’un sanglier d’Armor, / L’Île de Sein ! » / / Stellamaris(rondeau nouveau en décasyllabes)

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 19:10

Le brouillard cannibale / / Le brouillard cannibale / Dévore l’horizon, / Etonnante saison ! / Le grand large détale / / Pour fuir cette prison, / Véloce est sa cavale ! / Le brouillard cannibale / Dévore l’horizon, / / Et, par sa trahison, / Chaque passe ancestrale / Devient trappe fatale … / Naufrages à foison, / Le brouillard cannibale / Dévore l’horizon ! / / Stellamaris

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 18:03

Molène à l’horizon / / Un village à l’horizon, / Semblant, tel un fier navire, / Voguer – Quelle déraison ! – / Au large de mon délire, / / Quelle que soit la saison … / Les vents, souvent, dans leur ire / Et les vagues à foison / S’escriment pour interdire / / Toute approche. Trahison ? / Les brumes peuvent conduire / Aux pièges sans guérison / Des écueils, lieu de martyre / / Où périrent sans raison /Maints marins … Mais, la maudire ? / Non, je tombe en pamoison / Toujours, en la voyant luire ! / / Stellamaris

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 09:18

http://img45.xooimage.com/files/b/f/0/brouillard2-1f1a249.jpg

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 09:59

Port de Bestrée / / C’est juste une échancrure au creux de la falaise, / Près des sinistres eaux du raz de toutes peurs. / Trois barques, un chalut n’y semblent guère à l’aise ; / Ils se serrent au fond, car les remous frappeurs / / Font du creux de cette anse un abri bien précaire. / Fatale inconscience, ô, marins, ô, skippers / Si vous vous y fiez ! Ce piège mortifère / Est le pire, c’est sûr, de ces appas trompeurs / / Que Dahud disposa, dans son amère bile, / En Ys, aux alentours … Ce défi, des pêcheurs / Le relèvent toujours ! Pour assiéger sa ville : / De modestes esquifs, de simples caseyeurs … / / Ténacité bretonne, ô, sublime folie ! / La légende est sanglante et déchire les cœurs, / Le réel est bien pire ; et pourtant, nul ne plie. / Les portes de l’enfer ? Le lieu de vos labeurs ! / / Stellamaris

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 17:46

Vacances / / Ce soir, je suis en vacances … / Je ne vais pas voyager, / Plutôt rester sans bouger, / Plus de stress et plus d’urgences ! / / Oui, je vais me ménager, / Ce soir, je suis en vacances ! / Après onze mois trop denses, / Quel repos, le cœur léger, / / Lâcher prise pour changer, / Et savourer les silences ! / Ce soir, je suis en vacances ! / Je ne vais pas m’affliger / / Des bruines, des brouillards denses, / Mais plutôt les louanger / Et dans leur paix me plonger, / Ce soir, je suis en vacances ! / / Stellamaris

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 19:41

Ce soir, blanche est la brume / / Ce soir, blanche est la brume / Sur la rade et le port / Quand la ville s’endort. / / Même en plein thermidor, / Ce soir, blanche est la brume ! / Quel suprême confort / / Quand le soleil ne mord ! / Doux sont l’Ouest et le Nord, / Ce soir, blanche est la brume ! / / Stellamaris

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 22:50

 

Ce soir, la Jeanne D'Arc a passé le pont de Recouvrance pour se faire désarmer, après près de cinquante ans de bons et loyaux services. La ville s'est tellement identifiée, au cours de ces décennies, à ce navire-école de la Marine Nationale qui forma plusieurs générations d'officiers, qu'il régnait une étrange atmosphère, de deuil et de recueillement ...

 

Ultime salut / / Pour cet ultime salut / – Ce soir, tu quittes l’arène, – / Par un hommage absolu / Brest te dit : « Adieu, ma reine ! » / / Par les flancs de ta carène / Tant de jeunes sont passés ! / Brest te dit « Adieu, ma reine ! » / Ils sont là, tous amassés / / Sur le viaduc haut levé. / Brest te dit, « Adieu, ma reine ! » / De deuil, chacun se revêt / En perdant sa souveraine … / / Brest te dit « Adieu, ma reine ! » / Et reste triste, abattu … / Seuls les pleurs que l’on refreine / Trouent ce soir où tout s’est tu. / / Stellamaris

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