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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 22:58

Dans le monde de l'Agence Barbare, cadre d'un jeu de rôle que je publie, les Agents sont le plus souvent des gros musclés ; mais pas tous... dans ce monde les " fées " sont des humanoïdes à la peau bleue de 12 cm, capables de voler (sans ailes). L'une d'elles, la légendaire Sklerijen, fait partie des héros qui ont fondé l'Agence Barbare, et depuis, de temps en temps, en sa mémoire, certains de ses congénères s'engagent dans cette noble institution...


(Illustrations de Marko, tirées de la BD de Marko et Olier)

 

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 10:00

Après plusieurs mois de pause, trop occupé par mon activité d'édition, je reprends enfin la plume...

Quelques explications sont nécessaires pour comprendre ce poème : Ce sera un article pour un magazine imaginaire, "L'écho d'Astaris", qui sera un supplément au jeu de rôle de Genseric Delpâture, "L'Agence Barbare, le jeu d'rôle", que je suis en train d'éditer, d'après une BD de Marko et Olier. Dans ce jeu de rôle on joue des Agents Barbares, force de maintien de l'ordre dans la grande ville médiévale-fantastique d'Astaris ; ces agents sont de trois classes : les brutasses, qui tapent assez fort pour pouvoir neutraliser les brigands ; les limiers, assez fins pour les démasquer ; et les sorcellants, pouvant s'aider de magie pour les arrêter. Les gorgs (illustration en bas à gauche du poème) font partie des pires adversaires que les Agents Barbares peuvent rencontrer ; quand au vieux Six-Bras, dont les colères sont à juste titre redoutées par les Agents, c'est le grand patron de l'Agence Barbare (illustration au-dessus de celle des gorgs). Enfin, le Poulet d'Enfer et la bleuvoise sont la taverne et la boisson préférée des Agents Barbares...

(Illustrations de Marko)

(Sonnet marotique)

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8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 19:30

Je fais une pause dans la traduction des poèmes d'Edgar Allan Poe, pour vous présenter un poème qui raconte un moment marquant de la partie de jeu de rôles d'hier soir

 

Le jeu de rôles en question, Würm, se passe dans la préhistoire. Les personnages joueurs, cinq enfants néandertaliens, ont accompagné la chamane du clan pour aller cueillir de l'ocre. Or, juste à l'entrée du site sacré, elle se fait attaquer par un loup furieux. Passera-t-elle la nuit ? Au plus noir de la nuit, voici que s'approche le mégacéros noir, un cerf gigantesque dont les bois ont trois mètres d'envergure ; dans leur mythologie, c'est le messager de la mort qui emporte les âmes des défunts dans ses bois, l'équivalent de l'Ankou pour les bretons... Quelle ne sera pas la joie et leur fierté de réussir à le mettre en fuite, et de constater qu'au matin la blessée est hors de danger !

 Le mégacéros noir / / La chamane repose, elle est agonisante, / Le loup qui l’attaqua n’était-il furieux ? / Ne serait-il pas temps de faire nos adieux ? / Le mégacéros noir, silhouette imposante / / S’avance à pas posés, de sa démarche lente ; / Il veut la ramener auprès de ses aïeux ; / Ce présage est atroce, innommable, odieux ; / Ne cédons à la peur, elle est paralysante ! / / Ce n’est qu’un très grand cerf, nous pouvons le chasser, / Montrons-lui notre force, il n’osera passer, / Il ne remportera nulle âme en sa ramure ! / / Victoire ! A-t-il eu peur ? Il a fait demi-tour / Et s’en est retourné dans la ténèbre obscure ; / Et notre amie est sauve, et vient enfin le jour ! / / Stellamaris

(Illustration issue du supplément Les contes des porteurs de bois N°1 pour le jeu de rôles Würm disponible sur le site des éditions Icare)

(Sonnet français)

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 22:25

Toujours dans la même jeu de rôles, voici la scène de la mort de la sorcière de Zaïs, redevenue la beauté qu'elle fut, dans les bras de Nodens...

 

Nota : Je suis obligé de mettre cette série de poèmes en pause, pour cause de maternité imminente de l'une des joueuses de ce jeu de rôles, celle qui joue le personnage d'Héléna. On continuera quand elle aura retrouvé un rythme de vie stable, avec des nuits complètes...

La mort de la sorcière / / En paix, elle s’endort ; / Et ses longs cheveux d’or / Encadrent son visage. / / C’est tout contre le sein / / De Nodens, ce dieu sage. / Qu’elle retourne au port. / Doucement, sans effort, / Elle meurt. Bon voyage ! / / Elle gît sur son sein, / / Tendrement il la ceint, / Et le tableau s’efface… / D’un singulier dessein / Divin, n’est-ce le seing / Quand ainsi l’on trépasse ? / / Stellamaris

(Illustration Portrait de Nodens trouvé sur Internet, ici)

(Sonnet irrationnel)

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 12:57

Toujours dans le même jeu de rôles, en délivrant la sorcière de Zaïs de sa malédiction, nos personnages ont attiré l'attention de Nodens, un dieu ennemi de Nyarlathotep qui la protégeait ; voilà un appui qui pourra se révéler précieux !

Tordu de rire ! / / Quand vous avez vaincu Xura, / Qu’il était drôle, ce vieux rat, / Le Chaos Rampant ! Sa fureur, / / Me tordit de rire, vraiment ! / / Et maintenant, visez le cœur / De son royaume ; un scélérat / En est vizir ? Il le verra / S’effondrer ; alors sa stupeur / / Me tordra de rire, vraiment ! / / Je jouirai de son tourment ! / Voici quel sera mon soutien / Quand vous défierez ce dément : / Toute magie, allègrement / J’effacerai ; ne craignez rien ! / / Stellamaris

(Photographie : Votre serviteur)

(Sonnet irrationnel)

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:20

Toujours dans le même jeu de rôles, La sorcière, délivrée de la malédiction qui l'a tenue en vie pendant tant de siècles, se réjouit de pouvoir enfin mourir...

Je meurs en paix / / Nul ne peut vivre aussi longtemps / S’il n’est maudit ; déjà cent ans / Sont beaucoup trop ; oui, je vous quitte / / Mais pour enfin goûter la paix ! / / Oh, mes amis, je la mérite ! / Car c’est pour me faire souffrir / Que l’on m’interdit de mourir / Jusqu’à ce beau jour où j’hérite / / Du sort commun ; goûter la paix ! / / Cette dépouille où je campais / Me lâche ; enfin je me repose. / Que mon désespoir fut épais ! / Mon Dieu, combien je me trompais, / Croyant Jean pur comme la rose ! / / Stellamaris

(Image prise sur Internet, ici)

(variante de sonnet irrationnel)

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 22:35

Toujours dans le même jeu de rôles, après avoir traversé le labyrinthe de ténèbres dont la sorcière a fait son antre pour cacher sa laideur, nos personnages se retrouvent enfin devant elle...

La beauté de la sorcière / / Je vis dans l’onde pure une telle splendeur, / Un reflet si parfait qu’il réchauffa mon cœur ; / – Et Dieu sait que sa source était bien plus qu’horrible, / / L’aspect de la sorcière était pis qu’à vomir – / / Mais l’eau vive révèle à l’âme l’invisible, / Et voyant ce portrait, je dis avec ardeur : / « Madame, que vos traits m’emplissent de stupeur / Par leur beauté sublime, au delà du possible ! » / / Vous ne trouvez donc pas que je suis à vomir ? » / / « Cette fontaine est pureté ; la pervertir / Excède le pouvoir du prince du mensonge. » / « Miracle ! Par vos mots, mes doigts peuvent sentir / Mes rides se combler ; ce jour voit se finir / Ma malédiction ; je suis comme en un songe ! / / Stellamaris

(Photographie : La mare aux fées, en forêt de Huelgoat)

(Sonnet irrationnel)

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 21:15

Pour aller rencontrer la sorcière de Zaïs, nos personnages sont contraints de traverser les ténèbres dont elle a enveloppé la cité d'Abaharanah...

Dans les ténèbres / / Approchant de la ville on ressent la peur naître / Car dans chaque maison, chaque et porte et fenêtre / Ne nous révèle rien que le noir absolu ; / / Nul œil ne peut percer ces profondes ténèbres. / / Le cœur de la cité se fige sous leur glu, / Pas à pas, avançons prudemment ; disparaître / Ainsi de la lumière est le pire, peut-être / Qu’on puisse imaginer ! Plus d’espoir de salut ? / / Quel mal habite donc ces profondes ténèbres ? / / Nous foulons, trébuchants, tant de restes funèbres ! / Des squelettes de chats et d’humains emmêlés / Forment comme un tapis ; des crânes, des vertèbres / Que seuls pourraient compter d’infernales algèbres / Hurlent sous nos pas lourds des cris informulés. / / Stellamaris

(Photographie prise sur l'article de Wikipédia sur les catacombes de Paris, ici, et retouchée)

(sonnet irrationnel)

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 19:59

Toujours dans le même jeu de rôles, vous vous souvenez du vieux contentieux entre Gwendal et le Colonel des chats, qui lui a croqué un papillon de lumière... Gwendal tire profit d'une rencontre avec Samieta, la reine des chats, pour prendre la plus belle des revanches

Un papillon pour la reine / / Voici la reine Samieta ; / N’est-ce la plus belle des chattes ? / Ami Gwendal, si tu la flattes / En fomentant un attentat / Contre la vanité stupide / De ce Colonel impavide, / Tu seras aussi fier qu’un lion, / Tout ça grâce à ce papillon ! / / « Pour votre oreille, majesté, / J’offre un insecte de lumière ; / Posé votre face altière, / Il ne sera plus contesté / Combien votre règne illumine » ; / Ainsi se réjouit sa mine, / C’est bon pour mon ambition ; / Tout ça grâce à ce papillon. / / « Merci beaucoup, très cher ami, / Pour ce beau présent qui me touche ; / Je le proclame par ma bouche, / À jamais vous serez, parmi / Nous, de ces hôtes qu’on honore ; / Pour combattre qui vous abhorre, / Comptez sur notre nation, / Tout ça grâce à ce papillon ! » / / Je vois le Colonel qui bout, / Et la colère qui l’entraîne, / Il ne la cache qu’à grand-peine ; / Se retiendra-t-il jusqu’au bout ? / Et je l’observe, et je rigole, / Ce spectacle est vraiment trop drôle ! / Je suis en jubilation, / Tout ça grâce à ce papillon ! / / Stellamaris

(Illustration prise sur Internet, ici)

(Balladine)

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 20:01

En route vers Abaharanah, la ville de la sorcière, nos personnages ne manquent pas d'occasions de s'émerveiller...

La beauté du désert / / D’amples dunes de sable enveloppent le fleuve / Formé de sable aussi, mais si fluide et si fin / Qu’il coule tel de l’eau ; c’est un courant sans fin / Mais nul être vivant de ses grains ne s'abreuve ! / C’est vraiment sidérant, et je me dis : « Crénom, / Mes dieux, que de beautés dans ce Désert Sans Nom ! » / / Plus loin, de hauts plateaux et des cimes hautaines, / Fières sous le soleil, se dressent entre des vaux / Où ne coulent nuls rus ; et leurs sommets rivaux / Se jettent en défi leurs splendeurs inhumaines… / C’est vraiment sidérant, et je me dis : « Crénom, / Mes dieux, que de beautés dans ce Désert Sans Nom ! » / / Et là, soudain se creuse un canyon, un abîme / Si profond qu’on croirait bien descendre en enfer… / Que de nuances d’ocre et d’oxydes de fer / En teintent les parois ! Croyez-moi, c’est sublime ! / C’est vraiment sidérant, et je me dis : « Crénom, / Mes dieux, que de beautés dans ce Désert Sans Nom ! » / / Au fond, dans la fraîcheur de l’ombre des falaises / Coule un clair courant d’eau, si pur que je me dis : / « Ce lieu n’est infernal, non ; c’est un paradis ! / Rude fut le trajet ; mais que j’y prends mes aises ! » / C’est vraiment sidérant, et je me dis : « Crénom, / Mes dieux, que de beautés dans ce Désert Sans Nom ! » / / Stellamaris

(Photographie prise sur Internet, ici)

(Balladine)

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