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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 21:02

Rêverie ... / / Telle une proue, il fend le soleil / Quand, dans le soir, un rayon vermeil / Nous l’illumine ; / Car il tient bon, toujours droit, si fier ! / Ce beau témoin des splendeurs d’hier / Qui nous domine. / / Et je me crois l’un des troubadours / Louant la dame en ses beaux atours / Quand l’illumine / Un diamant, ornant ses cheveux / Blonds comme miel ... Romprai-je mes vœux ? / Je me domine ... / / Rêves d’antan, rêves entêtants / Vous m’emmenez loin, loin dans ce temps ! / Vous illumine / Ce crépuscule, instant éternel ... / Présent ? Passé ? Futur ? L’irréel / Alors domine ! / / C’est mon bonheur ; poème, en lavis / Sauras-tu rendre à quel point j’en vis / Quand m’illumine / Le doux rayon de la muse ? Alors, / Tout n’est plus qu’un ... Je sombre en ses ors, / Elle domine ! / / Stellamaris

(Photographie : Le château d'Evenos)

(Chanson Montausière)

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 22:10

Un poème sur deux vers de mon amie Dominique Thomas

http://img74.xooimage.com/files/9/6/8/comme-un-ruisseau-2fc7b3a.jpg

(Fatras)

(Photographie : Torrent dans les Vosges)

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 23:41

Miel du soir / / Quand vient la nuit, le silence / Enfin remplit la maison / De sa douce déraison ; / Heure riche autant que dense ! / / C’est une immobile danse, / Merveilleuse pâmoison, / Quand, du stress, l’exhalaison / Fuit ; inestimable chance ! / / Je la saisis ; quel bonheur, / Car ma muse se réveille, / Puis, infatigable abeille, / / Faisant son miel de mon cœur, / Élabore ce poème … / N’est-ce là tout ce que j’aime ? / / Stellamaris(Photographie : nuit sur la rade de Toulon)(Sonnet irrégulier)

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 09:04

La rotrouenge est une forme poétique médiévale, probablement née à la cour de Rotrou (d'où son nom), et quasiment tombée en désuétude ...

La rotrouenge / / Mon ancêtre de Rotrou / Était comte de son trou, / Y recevait des trouvères, / Bon rimailleurs, pauvres hères. / L’un, sans craindre d'échouer, / Inventa, pour le louer / Ce chant dit « la rotrouenge » / / Et bien sûr, il fut séduit, / Et se retrouva réduit / À lui donner récompenses, / Des présents royaux, tu penses ! / Ce fut un coup réussi, / Ne le diriez-vous aussi, / Ce chant dit « la rotrouenge » ? / / Ah ! Les fastes de sa cour / Je ne les verrai, nul jour ! / Cela fait un millénaire / Et nous avons changé d’ère ! / Et l’on n’entend plus jamais / Nul qui chante, désormais / Ce chant dit « la rotrouenge ». / / Oui, mais un ami très cher, / Un très grand poète, un pair / Des plumes les plus célèbres / Qui surgissent des ténèbres / Voulut remettre à l’honneur / Cette merveilleuse fleur, / Ce chant dit « la rotrouenge » / / Alors, il nous l’enseigna, / Et nul de nous ne grogna ! / Cette forme, comme soie, / Permet de chanter la joie, / La tristesse, la douleur, / Tous les sentiments du cœur … / Ce chant, dit « la rotrouenge » ! / / C’est pour lui dire merci, / Et me rappeler aussi / Mon ancêtre, ce grand homme / Et son troubadour, en somme, / Que j’ai composé ces vers … / Et donc ainsi, je vous sers / Ce chant, dit « la rotrouenge » ! / / Stellamaris

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 20:48

La panne de plume continue ... Ne dit-on pas que c'est le seul sujet qui ne fera jamais défaut au poète ?

Tari … / / Je suis bien trop pris, / Mes vers sont taris, / Guère je n’écris … / Suis-je encor poète ? / / Quand mes mots sont froids, / Vois-tu, c’est ma croix / Plus que tu ne crois … / Triste est le poète ! / / Me taire m’est lourd / Quand je deviens sourd / À ma muse, gourd, / Bien piètre poète ! / / C’est vrai que c’est dur … / Mais mon art, c’est sûr, / Renaîtra plus pur. / Je serai poète ! / / Stellamaris

(Rotrouenge)

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 21:32

Après le déménagement … / / La semaine fut folle, à s’en rendre éclopé ; / C’est tout juste ce soir qu’enfin je me repose ! / Oh, tout n’est pas fini ; mais le dire, je l’ose ; / C’est doux de retrouver enfin son canapé ! / / Sans lui, je me taisais, de mutisme frappé ; / Même si je trouvais le temps pour une pause, / Mon cygne se taisait ! Sa bouche reste close / Quand je ne suis au calme, à l’aise et décrispé … / / Qu’écrire me manquait ! Amis, je vous le jure / D’avoir le bec cloué m’était une torture / Et quand je vous lisais, s’accroissait mon tourment ! / / Votre plume est si belle, et vous lire est ma joie ; / Mais ne pouvoir répondre est un déchirement / De l’âme et de tout l’être, un supplice de soie ! / / Stellamaris(Photographie / Mon nouveau chez-moi)(Sonnet français)

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:51

Rayon de soleil / / Ce matin, sur la mer, sous une épaisse brume, / Un rayon de soleil timidement s’allume, / S’embrase, puis s’étend … Une flaque d’argent / Pur, m’illumine ! / / En mon cœur engourdi, pure, telle l’argent, / Des cendres du silence épais comme la brume, / Une braise renaît, une flamme s’allume / Timidement, / / S’enfle, prend de l’ampleur … Ce brasier, qui s’allume, / / Décongèle ma lyre et ses cordes d’argent, / Enfin, je puis chanter ! Au sortir de la brume, / Dieu, que c’est bon ! / / Stellamaris

(Photographie : De ma fenêtre, ce matin)

(Terine de p)

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 21:25

Nostalgie / / Forêt que j’aime tant, ô, mère de mon âme, / Tu m’offris tant de vers … Mais ce soir, je suis sec ! / Tes chants qui, si souvent, ranimèrent ma flamme, / Je ne les entends plus … Pourquoi donc cet échec, / / À quel esprit vengeur dois-je en faire le blâme, / Que rien n’amuse tant que me clouer le bec ? / Forêt que j’aime tant, ô, mère de mon âme, / Tu m’offris tant de vers … Mais ce soir, je suis sec ! / / Divine est ta beauté, comme jadis, ma dame, / Des souillons près de toi, les épouses du cheik ! / Mais je reste muet … Quand se tait mon rebec, / / Suis-je encor troubadour ? Pauvre est mon épigramme ! / Forêt que j’aime tant, ô, mère de mon âme, / Tu m’offris tant de vers … Mais ce soir, je suis sec ! / / Stellamaris

(Photographie : En forêt de Huelgoat)

(Sonnettin)

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 11:32

D’où le vent souffle / / Nul ne sait d’où le vent souffle, / La muse guide ses pas ; / Mais, parfois, il se camoufle, / Je suis sourd, ne l’entends pas. / / Alors, triste, je pantoufle / Tant me manquent ses appas, / Je me sens comme un maroufle / Qui mérite le trépas. / / Mon Cygne, pourquoi te taire ? / Je suis triste et désespère / Quand je crois que tu t’enfuis ! / / Toi, qui bailles aux corneilles, / Ami, lave tes oreilles ! / Je ne pars ; toujours, je suis ! » / / Stellamaris

(Sonnet marotique)

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 22:26

Abécédaire / / A , fier comme Artaban, préside en grand seigneur ; / B se tient à sa droite et chante le bonheur. / C nous donne le calme et la douceur de vivre, / Orné d’une cédille, il danse, Ça m’enivre ! / D, c’est la déraison, douce euphorie du cœur, / E muet, son silence ouvre l’oreille au chœur / Des Êtres Éthérés qui servent le Seigneur ; / Avec un accent grave, en revanche, il est triste ; / Fou de douleur est l’F, mais sa peine est artiste … / G, gros et gras géant ; sur ses pas, la terreur / Mais l’e sait l’adoucir, entends le Geai siffleur ! / Chaque lettre : Un trésor pour le collectionneur ! / / H, arme du bourreau, craignez l’exécuteur ! / I, petit, riquiqui, réside en la hauteur ; / Je vous le dis, sans « j », « je » fond, comme du givre ! / K claque, met KO : Un démon, une vouivre ! / L vole, langoureux, comme un oiseau charmeur ; / Il précède M, amour parfois dévastateur / Qui se transforme en N trop souvent, quel malheur ! / O, n’est-ce le soleil, ou, du cirque, la piste ? / P règne par la peur, Ubu surréaliste ! / « Que ferais-je sans Q ? », dirait un humoriste. / R erre sans relâche, éternel voyageur ! / Chaque lettre : Un trésor pour le collectionneur ! / / S, ce serpent qui siffle est pourtant séducteur ; / Un Thé, avec du lait ? Victorienne rigueur ! / U hulule la nuit, quand les morts se délivrent ; / V, vampire, le suit, boit le sang, dit le livre ! / Le W bégaye, il est piètre orateur … / X est une inconnue ; osée, ou sans pudeur ? / Y est précieux comme un ambassadeur ; / Z, un drôle de zèbre, est dernier de la liste ! / L’alphabet, ce pays qu’on visite en touriste / Dispense à qui sait voir splendeur après splendeur ! / Chaque lettre : Un trésor pour le collectionneur ! / / Stellamaris(Ballade en douzains, sans envoi)

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