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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 21:00

Comme les demoiselles / / Comme les demoiselles / S’élancent dans l’azur / Volant, à tire d’ailes / Au dessus de l’obscur, / Brillant de mille émaux ; / Que s’élancent mes mots ! / / Vois comme elles miroitent / Aux rayons du soleil ; / C’est ce que je convoite, / Que mon art soit vermeil ! / Brillant de mille émaux, / Que s’élancent mes mots ! / / Ah, que d’elles j’apprenne / À lâcher mes appuis / Pour que Muse me prenne, / Car sinon, je ne puis ! / Brillant de mille émaux, / Que s’élancent mes mots ! / / Ainsi, touchent ma fibre / Les poètes d’Avant ; / Que, comme eux, je sois libre / Et, chevauche le vent ! / Brillant de mille émaux, / Que s’élancent mes mots ! / / Stellamaris

("Les demoiselles" est une dénomination commune des libellules ... Et aussi des fées ...)

(Balladine)

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 16:44

Entre deux mondes / / Comme un cheval-sirène entre terre et mer / Deux mondes m’écartèlent, / Me torturent, flagellent ; / Je vis, pieds dans la boue, et le cœur en l’air ! / Tant d’hommes sont de glace, / Comment donc faire face ? / Poésie a surgi, chassant le désert ! / / Comme un cheval-sirène entre terre et mer / Bien souvent, je patauge, / Me traîne et ne déjauge … / Je vis, pieds dans la boue, et le cœur en l’air ! / Le quotidien me pèse, / La routine me lèse … / Poésie a surgi, chassant le désert ! / / Comme un cheval-sirène entre terre et mer / / Tout le temps, s’interroge : / « Qui suis-je ? En moi, qui loge ? » / Je vis, pieds dans la boue, et le cœur en l’air ! / / Ce tableau gris, médiocre, / Pour l’éveiller, de l’ocre ! / Poésie a surgi, chassant le désert ! / / Comme un cheval-sirène entre terre et mer / Est vif, comme une dague / En surfant sur la vague, / Je vis, pieds dans la boue, et le cœur en l’air ! / Tout à coup, je décolle, / Par mes vers, je m’envole ! / Poésie a surgi, chassant le désert ! / / Stellamaris

(Photographie : Statue de Morvarc'h, à Brest)

(Baladine à trois refrains sur deux mètres)

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 17:58

Aurore de l’été / / Des pétales de feu sur le vert uniforme, / De la vie alanguie, où tant, nuit et jour, dorment / Aveugles à jamais à toute ta beauté … / Que tu luis, Poésie, aurore de l’été ! / / Sans toi, jour après jour, que tout reste insipide ! / Car l’ennui règne en maître implacable et morbide / Dans ce monde crevant d’être désenchanté … / Que tu luis, Poésie, aurore de l’été ! / / Tant et tant de mépris, défiant ma maîtresse, / Voilà qui me hérisse, et mes cheveux se dressent ! / Je le crierai sans fin, même si tout se tait : / Que tu luis, Poésie, aurore de l’été ! / / Que le chantent les vers, que tout mon art le clame ; / Des poètes, sans fin, raviveront ta flamme ! / Ton étendard, toujours plus haut, sera porté ; / Que tu luis, Poésie, aurore de l’été ! / / Stellamaris

(balladine en quatrains d'alexandrins)

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 09:30

 Poésie / / Mon bonheur, / Source vive / De mon cœur, / Sur ta rive / L’Ambroisie ! / Poésie ! / / Je revis / Quand tu chantes, / Tes parvis / Sont mes tentes ; / Foi choisie ! / Poésie ! / / Mon bonheur, / Source vive / De mon cœur, / Sur ta rive / L’Ambroisie ! / Poésie ! / / Quand je bois / Tes paroles, / Je n’ai choix : / Tu m’enrôles ! / Frénésie ! / Poésie ! / / Mon bonheur, / Source vive / De mon cœur, / Sur ta rive / L’Ambroisie ! / Poésie ! / / Et je suis / Ton esclave, / Je te suis … / Ô, suave / Fantaisie ! / Poésie ! / / Mon bonheur, / Source vive / De mon cœur, / Sur ta rive / L’Ambroisie ! / Poésie ! / / Stellamaris

(Photographie : source en forêt de Huelgoat)

(Balladine à refrain)

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 21:22

Quand la mer se retire / / Comme, quand la mer se retire / Le sable est nu, / Ce soir, nul vers ne m’est venu ; / Se tait ma lyre … / / Comme, quand la mer se retire / / Le poisson fuit, / Mon Cygne, en mon cœur, point ne bruit ; / Se tait ma lyre … / / Comme, quand la mer se retire, / L’activité / Cesse ; ce soir, je n'ai chanté ! / Se tait ma lyre … / / Comme, quand la mer se retire, / Le Mont est là, / De le voir, m’a donné le la ! / Sonne, ma lyre ! / / Stellamaris

(Photographie : Le Mont Saint-Michel à marée basse)

(Balladine en contre-rimes)

(Nota : "Mon Cygne" : C'est ainsi que je nomme ma muse)

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 21:44

Le soleil sous la pluie / / La rose de soleil / S’abreuve de l’ondée ; / Elle en est fécondée ; / Quand son teint sans pareil / / De perles se rehausse, / Nous sommes réjouis, / Ébaudis, éblouis ! / Notre âme se rehausse, / / Cette beauté ne ment ! / Ainsi le sentiment, / Cœur de la poésie / / Nous touche d’autant plus / Quand Prosodie, en sus, / Le revêt d'ambroisie ! / / Stellamaris(sonnet irrégulier)

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 10:29

J’arpenterai le ciel / / Sans craindre aucune chute, / Sereinement, sans lutte, / J’arpenterai le ciel / / Pour cueillir des poèmes / / À l’école d’Ariel ; / Et son chant – Son contre-ut : / Un puissant uppercut / Suave comme miel – / / Nourrira mes poèmes ! / / Mes sons et mes phonèmes / Vous donneront-ils faim / Des divines bohèmes / Qu’aux paradis suprêmes / Les saints goûtent sans fin ? / / Stellamaris

(Photographie : dans le ciel de Brest)

(Sonnet irrationnel)

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 20:36

Quand domine la fatigue / / Elle se fige, la gigue / De mes vers et de mes mots ; / / Qu’ils sont lourds, soudain, qu’ils pèsent ! / / S'agglomérant en grumeaux, / Contre la danse, ils se liguent / Se dressent, telle une digue / Où sont captifs tous mes maux / / Pour les vaincre, quoiqu’ils pèsent, / / Que bientôt, mon cœur s’apaise, / Viens, mon Cygne, d'un seul trait ! / Sommeil fuit ? Je suis bien aise, / Quand de son bec, il me baise ; / Et le poème apparaît ! / / Stellamaris

(sonnet irrationnel)

(Mon cygne : c'est ainsi que je nome ma muse)

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 07:53

Panne de plume / / Que mes mots sont lointains, égarés dans la brume ! / Les chercher est si dur que mon esprit bout, fume ; / Je parcours, l’œil hagard, mes nombreuses photos … / / Mon cygne, où donc es-tu ? Viens donc, car je t’appelle ! / / Tilt ! Ce brouillard pesant, engluant ces bateaux / Reflète ce mal-être étouffant qui m’enrhume ! / Je n’ai d’autre sujet ? Oh, tant pis, je l’assume ! / Les écrire est remède, oyez mes lamentos ! / / Mon cygne, est-ce donc toi ? Viens donc, car je t’appelle ! / / J’ai retrouvé ma voix, soudain, la vie est belle ! / Tout comme ces vaisseaux, cinglant vers l’Océan, / Supportent sans frémir ces brouillards matinaux, / Je traverse sans peur les tortueux canaux / De la panne de plume, et surgis du néant ! / / Stellamaris

(photographie : rade de Brest au petit matin)

(Mon cygne : ma muse)

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 20:29

Où sont mes mots ? / / Où sont passés mes mots ? / Et devrai-je me taire ? / / Pour chasser tous les maux / Ils sont, je le devine, / Suprême médecine, / Forte, tels des sumos ! / / Où sont passés mes mots ? / Et devrai-je me taire ? / / J’aimerai les extraire / Du tréfonds de mon cœur ! / Mais je ne suis vainqueur, / Ô, comme ils me font braire ! / / Où sont passés mes mots ? / Et devrais-je me taire ? / / Rétifs, tels des chameaux / Ils ne sont point dociles ! / Qu’ils restent sur leurs îles, / Ces bougres d’animaux ! / / Où sont passés mes mots ? / Et devrai-je me taire ? / / Alors, comment s’abstraire / Du stress et des soucis ? / Les yeux clos, bien assis, / En l’âme se complaire ! / / Où sont passés mes mots ? / Et devrai-je me taire ? / / Stellamaris

(peinture de Kuniyoshi Utagawa, peintre japonais du XIXème siècle)

(malhoun)

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