Quand le jour est trop chaud, le ciel pesant et lourd
Que le stress du travail te distrait de ton âme
Que le vent de l'urgent souffle presque ta flamme
Que du matin au soir tu te traînas, balourd
Que la soirée venue l'image en fureur
Eloigne le silence et la paix recherchée
Encore tu ne peux, la pression relâchée
Plonger assez profond pour retrouver ton coeur
Mais enfin vient minuit, et silence et fraîcheur
Tu lis quelques beaux vers, tes entrailles dégèlent
Enfin l'inspiration, tes émotions l'appellent
Tu captures les mots, tel un adroit pêcheur
Apprêtes le ragoût, les sers en fricassée
Te voici rassasié, toute peine est chassée
Brouillard … Je ne vois qu’à trois pas …
L’inspiration se trouve en moi !
Point de fleurs, rien à déclamer
Et pourtant, besoin de créer
Tous ces courts poèmes, tableaux
Entraînent mon cœur au dehors
Transforment chaque jour en or
De mes yeux éloignent toute eau
Mais, quand je peins ce que je vois
A jamais la source est en moi
Paysage tel un miroir
Renvoie les secrets du boudoir
Ils viennent de mon cœur, la paix
La joie, l’espérance, le rire
A l’entour j’en relis l’aspect
Reflet de ma vie le sourire
Insomnie. Goélands crient
Un senryu ! Écrire, vite !
Puis dormir ?