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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 21:32

Quand le croissant / Quand le croissant se lève, au soir, sur le village, / / Le chant du muezzin descend du minaret / Et rien ne l’interrompt, sauf un âne qui brait / Quand le croissant se lève, au soir, sur le village ; / / Le croissant resplendit ; combien luit son visage ! / Sens ! Cette mélopée est née en ses hauteurs, / C’est un parfum suave, une essence de fleurs ; / Le croissant resplendit ; combien luit son visage ! / / Et la paix envahit tout homme à l’âme sage / Qui fait le vide en lui ; descendant en son cœur, / C’est là qu’il peut trouver la source du bonheur ; / Et la paix envahit tout homme à l’âme sage / / Stellamaris

(Photographie : Lever de lune au Maroc)

(Bandollière)

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 19:08

Chronos / / Il n’importe qu’on beugle / Ou qu’on soit résigné ; / Le temps s’avance, aveugle, / Et nul n’est épargné ; / Si fuir à tire-d’aile / Ne sauve l’hirondelle, / Qu’en sera-t-il de nous / Qui rampons à genoux ? / Mais, quoique tous connaissent / Cette commune loi, / N’en ayez pas d’effroi, / Car d’autres êtres naissent ! / Construisons le futur, / Qu’il soit, pour eux, plus pur ! / / Stellamaris

(Photographie : Le Gros Horloge à Rouen)

(Strophe onéguine)

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 19:05

La vie commence aujourd’hui / / Ô, vie ! En ce jour, tout commence, / Je chante, ma joie est immense ; / Que je l’exprime par mes vers ! / / Hier n’est plus, et dans sa fuite / La tristesse a pris une cuite, / Et gémit, le cœur à l’envers ... / / Dans le jour nouveau qui se lève, / Mon Cygne est maître, et moi l’élève, / Que par lui je chante sans fin, / / Car tout est neuf, tout m’émerveille, / Tel un nouveau-né qui s’éveille / En babillant dans son couffin ! / / Stellamaris

( Doublette )

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 19:31

adeau / / Fermer les yeux au soleil, / Sentir son rayon vermeil / Réchauffer chaque paupière ; / / Respirer, ne plus penser, / A rien ! Mais laisser danser / Sur les yeux clos, sa lumière. / / Faire le vide en son cœur, / Repoussant toute rancœur ; / Et se ravive la flamme / / De la vie ; et l’on est un / Tout d’un coup ; bonheur soudain / De redécouvrir son âme ! / / Elle est cachée, en effet, / Bien profond, où ne la fait / Vaciller la trépidante / / Routine que nous vivons ; / N’est-ce ce que nous avons, / Chaque jour : L’enfer de Dante ? / / Mais en cet instant, tout neuf / Tel qui sort, ce jour, de l’œuf / Sachez ce que je découvre : / / C’est un monde intérieur ; / Et je bats des mains, rieur, / De voir ce cadeau qui s’ouvre ! / / Stellamaris(Doublette)

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 12:14

Au bord du gouffre / / Au bord du gouffre noir, là, le printemps jaillit ; / La sombre exhalaison, la légende maudite / De l’abîme hanté, cela ne le dépite ! / Non, même là, la Vie oncques n’aura failli ; / / Les pleurs des revenants, les sombres maléfices / Dont la reine Dahud est, ici, le bailli, / N’ont point découragé ces sublimes prémices ! / / La Vie est comme un roc, et rien ne la détruit ; / Le Mal peut prospérer ; ses malheurs, qu’il nous crache / À la face, sans fin, c’est en vain qu’il les gâche ; / Ce n’est que vent, ce n’est qu’écume et que vain bruit ! / / Car le souffle divin jamais ne peut s’éteindre ; / La graine semble morte ? Eh bien ! Voilà, bravache, / Qu’une pousse en jaillit ! Contemple-la donc poindre ! / / Stellamaris

(Photographie : Au bord du gouffre d'Ahès en forêt de Huelgoat)

(Sonnet alterné)

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 13:20

Sourire / / Sourire est un soleil au milieu de la nuit / Qui sauve l’égaré perdu dans la tourmente ; / Si l’âme était un arbre, il en serait le fruit ; / Au cœur du Sahara, sa pluie est abondante ! / / Sourire vrai, ce don du cœur, est précieux ; / Du mépris, du dédain ? Aussitôt il s’efface, / Ou s’il reste parfois, il devient odieux, / Plus dur que du métal, plus froid que de la glace ... / Fuyez-le, craignez-le, cet atroce rictus / Qui ravage parfois un visage sans grâce, / Enjôleur et sournois ; menteur tel le laïus / D’un Don Juan, si séduisant, mais si rapace ! / / Sourire pleure alors, et gémit, sans un bruit ; / C’est sa douleur, que sous son masque, ainsi l’on mente ! / Car il est doux et de plein gré jamais ne nuit, / Et cette forfaiture en son âme le hante. / / Sourire, viens ! Toi, mon ami, pur don des dieux / Reste avec moi ! Tu briseras ma carapace. / Je t’établis à tout jamais maître des lieux ; / Triste ou joyeux, tu règneras là, sur ma face ! / / Stellamaris

(Photographie : moi-même)

(Mouwachah - Forme poétique d'origine arabe, adaptée à la langue français par Flormed du site Poésis, ici)

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 22:35

Ce poème m'a été inspiré par ma vie professionnelle, actuellement faite de déplacements incessants ...

Allers et retours / / Sous le soleil, un froid glacial fige la France ; / Mais le train file, en m’entraînant dans son errance. / Quel est le but ? Je cours et vole sans arrêt, / Pour aller où ? Je n’en sais rien, qui le croirait ? / / Car c’est ma coupe ; et si, parfois, la bière est rance / Ou bien croupie, oh, sans gémir je la boirai ... / Mieux vaut chanter ! De tout mon cœur, je sourirai ! / Sous le soleil, un froid glacial fige la France ; / Mais le train file, en m’entraînant dans son errance. / / Stellamaris

(Photographie : La normandie enneigée, depuis la fenêtre du TGV)

(Variante de rondel en 9 vers à rimes plates)

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 11:48

Variations sur un regard (Rondel et sonnet à rebours) / / Ce sont deux yeux de feu dans le ciel tourmenté ; / Ardent comme un volcan, leur regard me transperce / Et met mon cœur à nu dans sa fureur perverse ; / Qui peut le soutenir sans en être hanté ? / / Quel est ce voleur d’âme, et qui l’a patenté / Pour torturer ainsi les humains dans l’averse ? / Ce sont deux yeux de feu dans le ciel tourmenté ; / Ardent comme un volcan, leur regard me transperce. / / C’est un démon, c’est sûr ! Et son coup, bien tenté / En aurait fait chuter plus d’un ; mais je m’exerce / Et résiste, et tiens bon ! L’orage se disperse, / Je suis toujours debout, pas même épouvanté ! / Ce sont deux yeux de feu dans le ciel tourmenté ; / Ardent comme un volcan, leur regard me transperce. / / ----- / / Ce sont deux yeux de feu dans le ciel tourmenté ; / Ardent comme un volcan, leur regard me transperce / Et met mon cœur à nu dans sa fureur perverse ; / / Qui peut le soutenir sans en être hanté ? / L’effroi glacé nous envahit, nous bouleverse / Quand il veut torturer les humains dans l’averse ! / / Quel est ce voleur d’âme ? Est-ce donc un démon / Tentant de nous convaincre, avec hargne et rudesse, / Que nous ne valons rien ? « Engeance pécheresse ! » / Il nous crie, « avilie, en dessous du limon ! » / / Je tiendrai ferme, et sûr de moi, ho, sûr de mon / Bon droit ; oui, c’est debout que, fier, je me redresse ! / Je ne le crains ; il ne rira de ma faiblesse ; / Je suis fort et vaincrai, stoïque comme un mont ! / / Stellamaris(Photographie : Aube à Toulon)

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:06

Ce poème m'a été inspiré par le roman "Procrastination", du cycle "Les anales du Disque-Monde", de Terry Pratchett

Instant présent / / Entre « Avant » et « Plus tard », qu’est bref l’instant présent ! / Bien plus vif qu’un éclair, bien moins longtemps il dure ! / On voudrait le saisir ? Certes, il n’en a cure / Et file entre les doigts, beau, vif, comme un faisan ! / / Fou ! Tu crois le tenir ? C’est un échec cuisant ! / Ecarte un peu tes doigts, regarde ta capture, / C’est du passé, déjà ! Oh oui, je te l’assure ! / Et, si tu t’y complais, tu n’es plus qu’un gisant ! / / « Oh, qu’alors, j’anticipe et prenne de l’avance ! » / Enncor, tu restes sot ! Tu n’as aucune chance, / Vivant dans le futur, de capter le moment ! / / C’est toujours « Maintenant » ! Le savoir me rend ivre ! / Lâche donc prise, ami ; goûte-le simplement / Sans t’en croire le maître ; il te suffit de vivre ! / / Stellamaris

( Sonnet français )

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 23:29

(À Liza)

Nous regardions ensemble / / Nous regardions ensemble : Un simple trait de plume / Qu’illuminait le soleil. / Ce soir, je m’en souviens ! Son parfum, je le hume / Encor : C’est l’amitié, chassant toute amertume, / Ô, miracle sans pareil ! / / Devant tant de beauté, s’émerveille mon âme ! / Elle chante ce soleil / Qui transfigure ainsi, d’un simple avion, la flamme ! / De voir deux cœurs unis, combien plus, je me pâme ; / Car il n’est rien de pareil ! / / Ce signe, dans les cieux, n’est-il comme un poème / Que rédige le soleil / Pour chanter le bonheur, pour ceux dont le cœur aime, / De pouvoir se revoir ? N’est-ce comme une gemme / Dont l’éclat n’a de pareil ? / / Quand un instant fugace en nous, ainsi, persiste / Comme un rayon de soleil, / Cela qui nous unit, ô combien plus, subsiste ! / Amie, alors, tiens bon, surtout ne soit pas triste, / Rien ne sera plus pareil ! / / Stellamaris

(Photographie : Crépuscule à Aix en Provence)

(Chanson Montausière (variante))

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