Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
  • Contact

Profil

  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit

Nombre de visiteurs

Ce blog a déjà reçu visites

Il y a actuellement     personne(s) sur ce blog


Recherche

Boite à outils

Le SORGEL, superbe traité de prosodie

Le site de FLORMED, pour apprendre les formes fixes

Lexilogos, des dictionnaires indispensabes.

Archives

Forums amis

29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 23:17

Ce poème représente la situation initiale d'un jeu de rôles dans les contrées du rêve de Lovecraft : Les personnages, sans nouvelles depuis trois mois de leur soeur (pour l'un) et meilleure amie (pour l'autre), la retrouvent, à l'hôpital, dans le coma. A ses côtés, son journal qui se termine par ce poème. S'ils veulent la sauver, ils devront aller la rechercher dans le pays des rêves où elle s'est réfugiée...

Pour la forme, c'est une variante du double sonnet, en rajoutant à chaque strophe un quasi-refrain

L'illustration, de Mathieu Le Gall, faisait partie de cette exposition au Plateau des Capucins à Brest, où j'ai également pris le tableau qui m'a inspiré ma "Cité Morte"

Complainte d’Alwenna / / Triste est ma ville au lourd manteau de brume, / Pesants les coups qu’assène le destin ; / Nous avons fui pour ne servir d’enclume / Quand Père boit, du soir jusqu’au matin. / Mon refuge est le rêve ! / / Un soir, hélas, sa bave était d’écume, / Il frappait dans un brouillard indistinct ; / Un frère est mort, un autre nous assume / Tant bien que mal, mais son rire est éteint… / Mais moi, je ris en rêve ! / / Vint le cancer cueillir le benjamin / - Car le malheur, quand il frappe, s’acharne / Et nous tient tous dans le creux de sa main - / Mais subsiste le rêve ! / / Ma sœur s’enfuit pour faire la putain, / La drogue a fait d’elle une vieille carne… / Avec Erwan, j’ai trouvé mon destin, / Je vivrai dans le rêve ! / / Alors, recluse à l’abri du soleil / J’arpenterai les terres oniriques, / Contemplerai leurs palais de vermeil, / M’abreuverai de leurs vignes magiques… / C’est un merveilleux rêve ! / / De Kuranès je suivrai le conseil, / Je vivrai dans ses royaumes féeriques / Où nul ne meurt… La terre du réveil / Ne me donna que des pleurs pathétiques ! / Je préfère le rêve ! / / Je fuirai Leng, hideux plateau maudit ; / A-t-il laissé ses traces maléfiques / Sur mon Erwan, mon merveilleux bandit ? / Dangereux fut ce rêve ! / / Meure mon corps, c’est un fardeau trop lourd ! / C'est de Xura, que craignent les rustiques, / Qu’Erwan m’appelle… Alors, mon âme y court ! / Seul subsiste le rêve ! / / Stellamaris

Partager cet article
Repost0

commentaires

F
<br /> c'est un poème où plein de malheurs arrivent mais toi tu es tjs là et tu dois continuer de vivre et d'agir<br />
Répondre
S
<br /> <br /> Tout à fait, Flipperine ! Mais grande est la tentation de se réfugier dans le rêve, pour ce personnage... Bises !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br />   Très gentil, Annie, d'avoir lu mon "rebond" aussi, merci beaucoup ! Juste ma manière de commenter le superbe<br /> poème de Stellamaris et fière qu'il accepte ces petits rebonds, selon son terme qui me plaît bien ! Bien amicalement aussi, à bientôt.<br />
Répondre
S
<br /> <br /> Non seulement je les accepte mais je les savoure, Lenaïg ! Bises !<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Pardon,<br /> <br /> <br /> Bravo aussi à Lenaïg!<br /> <br /> <br /> Amicalement.<br />
Répondre
S
<br /> <br /> Merci pour elle, elle le mérite ! Bises, Annie et Lenaïg !<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Bonsoir Stell.<br /> <br /> <br /> C'est un double sonnet de grande valeur poétique, je t'applaudis vraiment.<br /> <br /> <br /> Bisous.<br />
Répondre
S
<br /> <br /> Merci infiniment, Annie ! Bises !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Ils vont devoir franchir<br /> <br /> <br /> l'incertaine frontière ;<br /> <br /> <br /> le risque de périr<br /> <br /> <br /> n'est pas imaginaire ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Etrange est le coma :<br /> <br /> <br /> entre la mort, la vie,<br /> <br /> <br /> Amalwenn toujours là,<br /> <br /> <br /> pas encore partie ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est qu'elle veut rester<br /> <br /> <br /> car ses poumons respirent ;<br /> <br /> <br /> son esprit est drogué !<br /> <br /> <br /> De l'erreur, qu'ils la tirent !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bravo Stellamaris, magnifique chant d'Amalwenn par ta plume qui explique tout et lourde tâche pour les deux compagnons ! Déjà la retrouver, dans le pays du rêve, ensuite la persuader de revenir,<br /> lui faire valoir la beauté contenue dans le monde réel et lui promettre qu'ils la lui feront connaître ...<br /> <br /> <br /> Bises !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Merci infiniment pour ton commentaire et ton superbe rebond, Lenaïg ! Bises !<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Encore un beau poème en accord avec l'image.<br />
Répondre
S
<br /> <br /> Merci, Sarah ! Bises !<br /> <br /> <br /> <br />