Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
  • Contact

Profil

  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit

Nombre de visiteurs

Ce blog a déjà reçu visites

Il y a actuellement     personne(s) sur ce blog


Recherche

Boite à outils

Le SORGEL, superbe traité de prosodie

Le site de FLORMED, pour apprendre les formes fixes

Lexilogos, des dictionnaires indispensabes.

Archives

Forums amis

14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 11:27

Clin d’œil de lune / / Quand la lune cligne de l’œil / La paix descend sur moi, tel le chant du bouvreuil / Qui remplit l’air au crépuscule ; / Et le pire souci me paraît minuscule ! / Et le silence qui m’étreint, / Cet hiver de ma muse, et ce carcan d’airain / Qui la retenaient prisonnière / Tout d’un coup ne sont plus ! Car telle est la lumière / De ton regard, ô Séléné ! / Par ta grâce, ô ma reine, ce soir, je suis rené ! //Stellamaris

(ïambe)

Partager cet article
Repost0
28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 21:24

Rêver avec la lune / / Glose sur un de mes poèmes : La lune est rousse / / La lune est rousse / Sur les flots noirs ; / Chaude d’espoirs / En taille-douce. / / Elle se lève / Et je renais, / Me reconnais / Dans son doux rêve ! / / Rêver avec la lune / / Que l’heure est douce / Quand tout s’endort ! / Dessus le port, / La lune est rousse, / / Splendeur des soirs ! / Figure immense, / Son reflet danse / Sur les flots noirs ; / / Dans les boudoirs, / Chante chaque âme / Devant sa flamme / Chaude d’espoirs ! / / Et m’éclabousse / Enfin sa paix, / Je m’en repais ! / En taille-douce, / / Je bois sa sève ; / Et qui revient / Donc, l’air de rien ? / Elle se lève / / Et mes carnets / Enfin noircissent, / Et se remplissent, / Et je renais, / / Les garçonnets / Que je fus chantent, / Et tous me hantent ! / Me reconnais- / / Je en cette sève ? / Car Muse est là, / Me revoilà / Dans son doux rêve ! / / Stellamaris

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 21:53

Calme plat / / C’est le calme plat ces jours-ci sur le site ! / Oh ! L’on voit encor quelques vers merveilleux / Fleurir ; mais plus gère, alors qu’aux temps joyeux / L’inspiration pleuvait, fraiche et subite ! / / Plusieurs d’entre nous se taisent, sont partis, / Où ? Vers d’autres cieux ? Les soucis de la vie / Accablent certains ; d’autres, appesantis / Par trop de travail, n’ont plus guère d’envie ! / / Est-ce cet hiver qui ne veut pas finir ? / Je voudrais crier : « Où s’en furent nos muses ? / Vers des cieux plus chauds, filant comme des buses ? / Les reverrons nous ici, pour nous bénir ? » / / Poète, ne crains ! C’est comme la marée ; / Le flux, le reflux se suivent, avérée / / Est cette évidence, ami : La mer revient / / Toujours, il suffit d'un peu de patience ! / Ne sais-tu donc pas qu'en elle est la science / Des puits de sagesse et des hommes de bien ? / / Les jours d'Érato reviendront, et sa grâce / Fera fondre enfin notre prison de glace ; / Il ne pourra choir, qui l'aura pour gardien ! / / Stellamaris

(Photographie : en Camargue)

(Carillon)

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 13:50

Deux semaines / / Deux semaines sans écrire, / Dieu, quelle étrange torpeur... / Mais ce soir, je peux en rire ! / / Ma muse a dû me maudire : / « Dort-il ? Quel manque de cœur ! » / Deux semaines sans écrire / / Car une toux qui déchire / Me prostrait dans la stupeur... / Mais ce soir, je peux en rire ! / / Tant que c’est ainsi, le pire, / C’est de penser au lecteur ! / Deux semaines sans écrire ! / / C’est fini ! Je peux sourire, / Quelques vers font mon bonheur... / Deux semaines sans écrire, / Mais ce soir, je peux en rire ! / / Stellamaris(Villanelle)

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 21:32

À propos de mon travail d'éditeur...Un bonheur / / C’est un bonheur, savourant de beaux vers, / De leur forger un écrin sur mesure, / En découvrant ainsi les univers / Qui font vibrer le cœur et l’âme pure / / D’un ami cher – un parmi tous mes pairs – / Qui les décrit d’une plume très sûre ! / C’est un bonheur, savourant de beaux vers, De leur forger un écrin sur mesure ! / / Pour ces bijoux d’un orfèvre des mots, / Je choisirai les plus beaux des émaux ; / Certe, il leur faut une telle monture ; / / Ils brilleront, ainsi, tels des éclairs ! / C’est un bonheur, savourant de beaux vers, / De leur forger un écrin sur mesure ! / / Stellamaris

(Photographie : Parure et écrin au Musée national du château de la Malmaison)

(Sonnettin)

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 22:02

Déguster un mot, comme un bonbon...

Leucocélophobie / / Que l’âme est ébaubie / En apprenant qu’ils ont, / Ses tourments, ce beau nom : / Leucocélophobie. / / L’exotique Arabie / L’émerveillerait moins ! / Soyez-en les témoins ! / Leucocélophobie, / / Soudain, comme Tobie, / Mes yeux se sont ouverts / Et renaissent mes vers ! / Leucocélophobie ? / / Que l’âme est ébaubie, / Leucocélophobie ! / / Stellamaris

* Peur de la page blanche

(Sonnet à écho)

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 11:14

Qu’écrire ? / / Pourquoi se désoler ? J’ai décidé d’en rire, / Cela fait plusieurs jours que je ne sais qu’écrire. / / Vide est mon encrier ; mon cœur, sec à l’excès :/ Ai-je aligné trois mots, j’abandonne ! Qu’écrire ? / / Suis-je semblable à l’arbre au seuil du triste automne, / Croyant que l'a vaincu le vent glacé ? Qu’écrire ? / / Mon Cygne a-t-il migré, le froid l’a-t-il chassé ? / Sans lui, que je suis seul, un orphelin ! Qu’écrire ? / / Mon cœur, réveille-toi, repousse ton déclin ! / Il est tant de beautés, de merveilles ! Qu’écrire ? / / Enfin, le sang revient en mes veines vermeilles ; / C’est un don merveilleux que de pouvoir écrire ! / / Stellamaris

(Photographie de l'auteur)

(ghazal)

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 11:09

Comme un cheval marin / / Comme un cheval marin jaillit des flots, / Poésie est ma mère, et moi, j’éclos / Chaque jour où j’écris, mon âme est neuve ! / / Et je babille ainsi qu’un nouveau-né, / / Et la joie apparaît, devient un fleuve / Débordant, engraissant mes enclos, / Nul ne résiste à ses puissants galops ! / Mon âme, en cet hymen, ne sera veuve ! / / Et je babille, éternel nouveau-né / / Posant sur le monde un œil étonné : / Comment tant de beauté resplendissante / Peut-elle surgir d’un sol profané / Par tant de maux ? L’humain n’est il damné ? / Non ! Subsiste à jamais sa flamme ardente ! / / Stellamaris

(Illustration : Au Musée de la Marine à Brest)

(Sonnet irrationnel)

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 08:15

Dieu des fous / / Seigneur des vraiment fous, des savants, des poètes, / Viens à moi, je t’implore, en tes feux bénis-moi ! / L’homme est sans toi zombie ; insensible à l'émoi / Il en meurt congelé... Croient-ils garder leurs têtes, / / Ces comptables des jours, ces ordinateurs bêtes / Qui fuient devant ta face ? Ô Dieu, que ton effroi / Leur fasse voir : Le roi – Le seul ! – C’est toi ! / Mais moi, pauvre de moi, que je sois de tes fêtes ! / / Dilate tous mes sens, afin que les couleurs, / Les odeurs et les sons, lumineuses vapeurs / Illuminent mes yeux de leur danse sacrée, / / Que j’entre dans la ronde et je danse avec eux / – Une ronde endiablée et non un pas de deux ! – / Et que mon âme en soit, tout comme eux, bigarrée ! / / Que je me liquéfie / Devant tant de splendeurs, de prodiges variés / Consumant mon cerveau puis mon cœur avariés ; / / Car en toi je me fie / Pour mieux les reconstruire en un désordre étrange / Qui saura te chanter. Je deviendrai ton ange ! / / Stellamaris

(Illustration : "Nuit étoilée", de Vincent Van Gogh)

(Sonnet caudé)

Partager cet article
Repost0
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 11:03

Joie d’écrire / / Comme une fleur écarlate, / Éclate, / Ma joie, en ce jour si gris ! / Car tu chasses tout stigmate / De mate / Apathie, où je fus pris / Parfois ... D’un cygne sans prix / Épris / Je revis, sa plume acrobate / Ne rate / Sa cible, et que j’en ris ! / / Stellamaris( Illustration : fleurs dans la ville )( Lai )

Partager cet article
Repost0