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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 21:22

L’Argent : la rivière d’Argent, qui irrigue la forêt de Huelgoat. Cet arbre est planté entre la rivière et la route.Vois-tu cet arbre sur la route, / Faire du stop, pouce levé ? / / Il vivait près d’une onde pure, / L’Argent, pour lui, coulait à flots ... / / Mais il fut tôt pris par le doute : / « Je veux partir, coûte que coûte, / Et contempler d’autres tableaux ! » / / Vois-tu cet arbre sur la route, / Faire du stop, pouce levé ? / / « Je sais, mes voisins n’en ont cure. / / Ils me jugent mal élevé, / Quand je dis : Il faut que je bouge ! / Mais moi, je quitterai ce bouge, / A tout prix, dussé-je en crever ! » / / Vois-tu cet arbre sur la route, / Faire du stop, pouce levé ? / / « Et j’attends – Des ans que ça dure ! – / Qu’un passant, loin de ces enclos, / M’emmène … Et nul qui ne m’écoute, / Ne vois-tu ? chacun me déboute ! / N’entends-tu sourdre mes sanglots ? » / / Vois-tu cet arbre sur la route, / Faire du stop, pouce levé ? / / « Aucun ne stoppe sa voiture ! / Je sens mon cœur se soulever. / Cette ingratitude, m’en fous-je ? / Oh Non ! Bien plutôt, je vois rouge ! / Tremblez devant l’arbre énervé ! » / / Vois-tu cet arbre sur la route, / Faire du stop, pouce levé ? / / Stellamaris(malhoun)

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 19:51

Pourquoi craindre l’Ankou ? / / Pourquoi craindre l’Ankou qui préside au passage ? / Pourquoi craindre l’Ankou ? / Le miz du se rapproche et chacun pense à lui, / Et, quelque soit son âge, / Il n’en est qui soit sage ! / Tous tremblent de croiser sa lanterne qui luit / Dans la nuit, quand il erre … / / Pourquoi craindre l’Ankou qui préside au passage ? / Pourquoi craindre l’Ankou ? / / Tous redoutent l’instant où, vif et sans à-coup, / / En balançant sa lame, / Il nous délivre l’âme … / Mais comment s’envoler ? Le corps, tel un licou, / Nous rattache à la terre ! / / Pourquoi craindre l’Ankou qui préside au passage ? / Pourquoi craindre l’Ankou ? / / La peur de l’inconnu, de toute éternité / Étreint et paralyse, / Et c’est là que se brise / Toute notre raison. Si nul n’est abrité, / Tout un chacun se terre … / / Pourquoi craindre l’Ankou qui préside au passage ? / Pourquoi craindre l’Ankou ? / / Nul ne l’évitera, prudent ou casse-cou ; / De la terreur stérile, / Je refuse la bile ; / Je chante, en l’attendant, serein … Car d‘un seul coup, / Je te verrai, Lumière ! / / Je ne craindrai l’Ankou qui préside au passage ! / Je ne craindrai l’Ankou ! / / Stellamaris

Le miz du, en breton : le mois noir, novembre

L’Ankou : le serviteur de la mort, qui accompagne les défunts dans leur dernier passage.

 

(Malhoun)

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 06:32

Gurdil dans la forêt / / « Je vis un nain barbu / À l’entrée de sa grotte, » / « Conte-moi l’anecdote ! / Dis, tu n’avais rien bu ? » / « C’est dans un bois herbu, / Dont la voute est bien haute … » / « Et voilà qu’il radote ! / Autant croire en Ubu ! » / / « Attends, je te le montre ! / J’ai pu, dans la rencontre, / En tirer trois portraits ! » / / « Gurdil au creux d’un arbre ? / Les elfes sont de marbre ? / Ils n’ajustent leurs traits ? / / Stellamaris(ent : dans Tolkien, arbres capables de marcher et de parler, menant le troupeau des arbres comme les bergers des moutons)(Malhoun en vers de 9 et 8 syllabes)

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 23:01
Gurdil dans la forêt / / « Je vis un nain barbu / À l’entrée de sa grotte, » / « Conte-moi l’anecdote ! / Dis, tu n’avais rien bu ? » / « C’est dans un bois herbu, / Dont la voute est bien haute … » / « Et voilà qu’il radote ! / Autant croire en Ubu ! » / / « Attends, je te le montre ! / J’ai pu, dans la rencontre, / En tirer trois portraits ! » / / « Gurdil au creux d’un arbre ? / Les elfes sont de marbre ? / Ils n’ajustent leurs traits ? / / Stellamaris(Sonnet marotique en hexasyllabes)
Ce sonnet est inspirée par l’inimitié légendaire entre les elfes et les nains, telle que contée par exemple par cette chanson « Mon ancêtre Gurdil », d’un groupe québécois, le Naheulband
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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 11:53

Dormir au soleil / Dormir au soleil, / Étreindre la roche ? / / Non ! Le temps te fauche, / Enchaîne tes pas, / Ne t’arrête pas, / Vif comme une croche ! / / Dormir au soleil, / Étreindre la roche ? / / Elle est bien trop dure, / Notre vie : éveil / Travail, stress, conseil … / C’est la dictature ! / / Dormir au soleil, / Étreindre la roche, / / Ou courir, fantoche ? / Le siècle est maudit / Qui nous l’interdit … / Suprême débauche ! / / Dormir au soleil, / Étreindre la roche : / / La fée est plus sage / En simple appareil, / Bonheur sans pareil ; / Voyez son visage ! / / Dormir au soleil, / Étreindre la roche ! / / Stellamaris(malhoun)

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 22:00

En Bretagne, l'Ankou est le serviteur de la Mort, le passeur des défuntsAu travers de l'incendie / / Au travers de l'incendie / Vraiment étroits sont les pertuis, / Mais bientôt renaît la Vie ! / / Quand ton âme est poursuivie / Par l'Ankou, qu’elle se dit : (malhoun)

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 20:09

Maternité / / Dans sa tanière au creux de l’arbre, admire-la, / Cette belle dryade ! / / Dessous une racine, elle tient, bien blotti, / Son fils, sa chair, son tout, son unique appétit. / Vois donc comme elle entoure et berce son petit ! / Mon cœur bat la chamade ! / / Dans sa tanière au creux de l’arbre, admire-la, / Cette belle dryade ! / / Que j'aime cette scène ! Et combien, tendrement, / Elle embrasse son front, consolant son tourment / Avec tout son amour … Celui d'une maman ! / Que je lui chante aubade ! / / Dans sa tanière au creux de l’arbre, admire-la, / Cette belle dryade ! / / Tu ne vois que bois dur ? Tu ne vois sa belle âme ? / C’est de l’or, c’est du miel, c’est une vive flamme, / Il n’est rien de plus vrai, que tout mon art le clame ! / Non, il n’est de façade ! / / Dans sa tanière au creux de l’arbre, admire-la, / Cette belle dryade ! / / Pourquoi, tristes mortels, ne suivre son exemple ? / Que de drames, de pleurs, tout le jour, je contemple ! / Le ciel n’est-il en nous ? Si nous sommes son temple, / Pourquoi cette noyade ? / / Dans sa tanière au creux de l’arbre, admire-la, / Cette belle dryade ! / / Stellamaris(Malhoun)

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 22:28

Un acteur chenu / / Sa joue est rebondie, / Son visage charnu … / / Masque de comédie ? / Pourquoi donc boude-t-il / De sa lèvre hardie ? / N’en sort aucun babil ! / Sa lèvre est rebondie, / Son visage charnu, / / Mais que sa moue est triste ! / Il semble devenu / Cynique et nihiliste ; / Ce serait malvenu ! / / Sa lèvre est rebondie, / Son visage charnu, / / Il pleure, tragédie … / Le monde est-il si dur, / Même pour l’étourdie / Gent féerique ? C’est sûr ? / / Sa lèvre est rebondie, / Son visage charnu, / / Mais soyez donc sans crainte ! / C’est théâtre au menu, / Sa peine n’est que feinte, / C’est un acteur chenu ! / / Stellamaris(Malhoun)

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 10:52

Quand l’aube explose / / Quand l’aube explose, / Je revis ! / / Quel lavis / Fantastique ! / Vis-à-vis / Magnifique ! / / Quand l’aube explose, / / Je revis ! / / Bonheur sans cause, / Félicité ! / Métamorphose, / Vividité ! / / Quand l’aube explose, / Je revis ! / / Pont-levis / Vers la joie, / Indivis, / Je m’y noie ! / / Quand l’aube explose, / / Je revis ! / / Stellamaris
Pour la forme, c'est un Malhoun

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 22:22

Qu’il est laid ! / / Mais qui put donc oser / Sculpter pareille chose ? / / Sa bouche hurle, explose / Dans un sinistre cri / D’où tout son est proscrit … / / Qui plaidera sa cause ? / / Mais qui put donc oser / Sculpter pareille chose ? / / S’il n’est couperosé, / Son nez, Qu’il est énorme ! / Bergerac est sa norme ? / Il saurait en gloser ! / / Mais qui put donc oser / Sculpter pareille chose ? / / Quelle est donc la psychose, / Le cauchemar bileux / Qui rend si globuleux … / Ses yeux … Est-ce une hypnose ? / / Mais qui put donc oser / Sculpter pareille chose ? / / D’avoir trop arrosé / Son repas, quel artiste / Nous offrit ce cubiste, / Cauchemar exposé ? / / Mais qui put donc oser / Sculpter pareille chose ? / / Dans sa métamorphose, / Un anaon damné / – Qu’avait-il profané ? – / Dut prendre cette pose ? / / Mais qui put donc oser / Sculpter pareille chose ? / / Stellamaris

Pour la forme, c'est un Malhoun (forme importée de la poésie marocaine populaire)

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