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  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 19:57
J'ai le grand plaisir de vous présenter un autre poème d'Aurore

Devant quitter le pays natal,
Laissant la famille avec mal,
Dans ce pays lointain ensoleillé,
Tous mes amours sont restés.

 

Toi, l’abandonné, le réfugié,
Toi dont le cœur est affligé,
Souviens-toi de moi, de nous,
Que jamais cela ne soit flou.

 

Dans des quartiers d’une ville,
Immeubles construits en pile,
Tu as connu la peur et la faim,
La douleur, la peine et le racisme,
Sans jamais sombrer dans le pessimisme.
Pourtant bien des larmes te sont coulées,
Auprès de ta mère dans ses bras douillets,
Réconfort tu as toujours trouvé.
Ton courage a été sans fin.
Bravant les mauvaises tentations
Tu as dit « oui » sans hésitation
Te jetant à l’eau, reflet de tes espoirs,
Ombre laissée devant le miroir.

 

Ce pays qui maintenant est devenu tien
Tu l’as honoré de ta plus grande force
Soldat un temps de ta vie tu as donné
Sarajevo, Algérie, guerre des apeurés
L’honneur, aide tendue pour un bien
Ce temps à tes yeux ne fut jamais précoce.

 

La solitude tu as connu
L’éloignement t’as abattu.

 

Dans ton cœur déjà naissait,
Une lueur d’amour inespérée
Ta femme tu as rencontrée
Son amour t’a apaisé.

 

De ta puissance à convaincre
Les jeunes désespérés de ta rue
Courage et exemple tu leur livras
Ainsi que force et rage de vaincre.
Tes cinq ans d’engagement terminés
Toi le non doué, fut glorieusement
Reçu dans la caserne des Pompiers.
Le don de toi-même timidement
Dans ce silence des flammes tes bras
Sauvent dans l’inattendu des âmes nues.

 

 
 

Souviens-toi de moi, souviens-toi de nous.

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