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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 21:50

La ville des ondins / / Les ondines / Citadines, / Les ondins / Citadins, / Sur une île / Ont leur ville ; / On m’a dit / Qu’à midi / / Quand la vague / Met la bague / Au soleil / Qui, vermeil, / Là-haut trône / Sans couronne, / Si les dieux / Sont radieux, / / Elle danse / En cadence, / Et, parfois … / Je le vois ! / Ce mirage / Sans ancrage, / Tête en bas, / Ces ubacs … / / C’est chez elles ! / Étincelles / De ce feu / Qui, par jeu / M’illumine / Et me mine, / Me rend fol … / Quel envol ! / / Quel délire ! / Et mon rire, / Je l’admets, / À jamais / Interlope, / M’enveloppe … / Indivis, / Je revis ! / / Stellamaris

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 21:33

L’empire des géants / / C’est en procession que ces géants s’avancent / Jamais ils ne s’élancent ! / Mais à pas mesurés, sur l’océan dément, / Qui voudrait les contrer inconsidérément, / – Oh, l’on peut en sourire ! – / / Ils assoient leur empire / Inexorablement. / / Neptune s’en émeut ! Vois, en guise de dagues / Il leur lance ses vagues / Sauvages à l’assaut, entends-les se ruer ! / Croit-il les ébranler, ou même les tuer ? / Ou peut-être encor pire ? / / Ils assoient leur empire / Inexorablement. / / Vain sera son espoir ! Ils se dressent, stoïques, / Résistent à ses piques / Imperturbables, fiers, ils ne daignent noter / Ces coups de pieds rageurs qui voudraient les botter / Mais ne les font que rire ! / / Ils assoient leur empire / Inexorablement. / / Même le vent se lasse, et ce grossier maroufle / Finalement s’essouffle ; / Il a pu déverser sur eux tout son venin, / Sans plus les ébranler que l’attaque d’un nain, / Car stérile est son ire ! / / Ils assoient leur empire / Inexorablement. / / Le calme est revenu ; ne voyez vous donc comme / Est stable leur royaume ? / Car tous les éléments, combinant leurs efforts, / Ne peuvent rien contre eux ; ils en sortent plus forts ! / Dédaignant leur délire, / / Ils assoient leur empire / Inexorablement. / / Stellamaris

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 09:59

Le roi des bois / / N’as-tu point vu le roi des bois / Qui trône, fier, au bord de l’onde / Si féconde ? / Ce fier monarque d’autrefois ! / Ses bras immenses loin s’étendent, / Car ils fendent / Les airs, pour la protection / Des poulpicans, lutins, et fées / Ces fieffées / Teignes, contre l’abjection : / / Ce monde ou sévit le déni / De son royaume de féerie ! / Hystérie ! / Mais de sa force il nous bénit ; / Tranquille, il garde le sourire / Pour proscrire / Des lieux tous les audacieux / Qui oseraient rester septiques / Ces caustiques, / Et sinistres prétentieux ! / / Tant que son règne durera, / Vous pouvez rêver sans contrainte / Et sans crainte, / Car il est certain qu’il vaincra ! / / Stellamaris

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 15:48
Un oiseau dans la brume / / Pas un souffle aujourd’hui ! Le brouillard et la brume / Engourdissent la ville, assoupissent mon cœur. / Le silence est tangible, épais – une liqueur / Forte autant que suave, à la douce amertume –. / / Sa chape englobe tout, lourde comme une enclume ; / Mais qui donc nous l’envoie, et ricane, moqueur ? / Un essaim d’anaons, ruminant sa rancœur / Veut-il nous infliger sa vengeance posthume ? / / Mais, soudain, l’on entend comme un rire argentin ; / C’est un oiseau qui trille. Un bonheur enfantin / S’étire, se réveille et vainc le sortilège, / / Et convoque mon cygne et bientôt naît un vers, / Puis d’autres, pour le suivre en un joyeux cortège / Annonçant le printemps, défiant les hivers ! / / Stellamaris
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 23:13
Nos deux gardiens / / Mais quelle est donc cette sirène amène ? / On peut la voir à Saint Herbot, tombeau / De notre chef, Arthur, plus beau flambeau / De l’Argoat ; Ce chêne capitaine, / / Dont la puissance herculéenne assène / Des coups mortels à tout cabot nabot. / Il te réduit en fin lambeaux, corbeau / De malheur, vil croquemitaine ! Vaine / / Sera ta quête ! Eh, ne vois-tu, rebut / D’humanité, que Dahud, à l’affut / Pour le garder, sans fin veille, si vieille / / Et jeune ! Roi ni magicien, rien / Ne la vaincra ! Non, pareille merveille / Ne se conçoit ! Quel gardien nous soutient ! / / Stellamaris
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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 23:19
L’Ellez au chaos de Saint Herbot / / « Tu nais de l’enfer froid, par le chaos t’enfuis ; / Eau vive de toutes légendes ! / Entre ces rocs altiers, étroits sont tes pertuis ; / Et comme tu te dégingandes, / Te faufiles, te tords, pour pouvoir les franchir ! / Es-tu donc tant épouvantée / Par l’Ankou, les korrigs ? », « Oh oui ! Pour m’affranchir / De cette immensité hantée / Où, hélas, je naquis, – j’en sens encor l’estoc – / De cette ignoble lande fauve, / Déjouant chaque obstacle et méprisant le roc, / À toutes jambes je me sauve ! » / / Stellamaris
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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 12:23
Le cimetière de la Défense / / Ils s’étaient endormis en vieillesse paisible / Dans un quartier de modestes maisons. / Caché dans leur jardin, pépiait, invisible / Un passereau, depuis les frondaisons. / Pour leur dernier repos, à l’abri des ombrages, / Le cimetière avait tout d’un grand parc / Cette image de paix s’enfuit comme mirages : / Modernité, hélas, tendait son arc. / / De ce temps bienheureux, plus rien qui ne subsiste ; / Le béton règne en monarque absolu ; / Car une frénésie, un délire cubiste / A ravagé, sans espoir de salut / La Défense. Aujourd'hui, les valeurs ? C'est la bourse ; / Travail, Argent sont les deux seules lois ! / Il n’est plus qu’un endroit qui n'entre dans la course, / Un seul résiste en village gaulois : / / Vous l’avez deviné : Oui, c’est la nécropole ! / Qu’en pensent-ils ? Que ressentent les morts / À voir ainsi cerné par cette ville folle / Leur pré carré, sans l’ombre d’un remords ? / C’est un affreux supplice ! Ils ruminent vengeance ! / Dans leurs tombeaux, seul leur reste l’espoir / De pouvoir châtier notre maudite engeance. / Et dans la nuit, parfois on peut les voir : / / Chacun sort de sa tombe. En vagues bancs de brume / Qui, croirait-on, s'envolent dans le vent, / Ils s’infiltrent partout. Grande est leur amertume, / Leur haine envers l’homme, s’il est vivant ! / Partout, sur leur chemin, la joie est abolie ; / Ils sont pour l’âme un miroir déformant. / Car leur terrible angoisse et leur noire folie / Sont leur seule arme et sont notre tourment. / / Stellamaris
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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 23:18
L’ours / / Un ours, dit-on, hante ces bois ; / Et n’est-ce Arthur, le Roi des Rois ? / / L’on m’a rapporté que, parfois, / D’aucuns l’on vu, les nuits de lune ; / À la brune, / C’est une rencontre de choix, / Un gage de bonne fortune ! / Point d’effrois ! / / Un ours, dit-on, hante ces bois ; / Et n’est-ce Arthur, le Roi des Rois ? / / Tu ne crois pas les villageois ? / Viens ! Sur le roc, bien mieux qu’aucune / Lettre ou rune, / Près de sa grotte, de ses doigts / Cette empreinte est fort peu commune ! / Tais-toi ! Vois ! / / Un ours, dit-on, hante ces bois ; / Et n’est-ce Arthur, le Roi des Rois ? / / On dit qu’il partit autrefois / Pour Avalon, inopportune / Infortune … / Chacun le pleure en son patois / Et tristes comme une lagune / Sont nos voix … / / Un ours, dit-on, hante ces bois ; / Et n’est-ce Arthur, le Roi des Rois ? / / Certe, il entend nos désarrois ; / Notre peine ne l’importune ! / Bientôt une / Fée acquiesce et l’âme sans poids / Prends corps de bête pour tribune / Chaque mois ! / / Un ours, dit-on, hante ces bois ; / Et n’est-ce Arthur, le Roi des Rois ? / / Stellamaris
Nota : concernant "Certe" sans s, je me suis permis d'emprunter cette licence poétique à Molière et Victor Hugo ...

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 21:17
Le lion d’Yvain / / Es-tu ce lion fameux / Qui, par un soir brumeux, / Fut sauvé de la flamme / D’un vil dragon sans âme / Par Yvain, le très preux / Chevalier amoureux ? / / Es-tu ce lion fameux ? / / Il n’est une bataille / – Coups d’estoc et de taille – / Où, de tes crocs hardis / Tu ne le défendis. / Que celui qui le raille / Prenne peur et se taille ! / / Es-tu ce lion fameux ? / / Dans un château maudit, / Aux vivants, interdit, / Deux démons étaient maîtres, / Car des magiciens traîtres / Le leur avait permis ; Vous les avez démis ! / / Es-tu ce lion fameux ? / / Devenu lion de pierre / – Mais quelle roche altière ! – / Tu veilles sur Arthur, / Le roi loyal et pur ? / C’est en haut de la côte, / Qu’il repose en sa grotte ! / / Es-tu ce lion fameux ? / / Stellamaris
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 08:07
Mirage / / En mer, quel est ce mamelon / Flou, vaporeux comme un mirage, / Un songe sorti d’un autre âge ? / Est-ce ce pays d’Avalon, / / Où va chaque ombre bienheureuse ? / Et ce doux son de violon, / Cette musique chaleureuse, / / Oui, j’en suis sûr, elle en provient ! / Je ne sais ce qui me retient ! / / Je me sens l’âme aventureuse ! / / Stellamaris
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