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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 08:11

Un grand merci à Annie qui, en ce moment où ma muse se fait désirer, m'a aidé à la secouer en me proposant d'écrire à quatre mains, sur cette magnifique photo de son cru !

http://i69.servimg.com/u/f69/15/87/20/40/dans_l11.jpg

(Photographie : Dans la forêt des Eaux Claires à proximité d'Angoulême)

(Sonnet hétérométrique)

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 22:06

Le mimosa / / Les jours sont glaciaux, une âpre bise gèle / Et transperce nos chairs, ah, comme on se les pèle ! / Et pourtant, en ces jours, je dis : La vie est belle ! / Au plus froid de l’hiver éclôt le mimosa ! / / Les chênes, les tilleuls gémissent, branches nues, / L’on ne voit plus de fleurs au long des avenues, / Le soleil s’est enfui, c’est le règne des nues, / Le plus gris de l’hiver... Mais luit le mimosa ! / / Vois ! Il resplendit tant que le reste n’importe ; / Il n’est loin ; pour le voir il suffit que je sorte... / Je n’ai qu’un seul regret, qu’il ne soit à ma porte ! / Que loué soit l’hiver pour ce beau mimosa ! / / Mais sa floraison d’or, hélas, déjà se cuivre, / Et je ne sais que trop ce qui donc va s’ensuivre... / La ronde des saisons le vainc ! C’est une vouivre ! / Que revienne l’hiver, le temps du mimosa ! / / Stellamaris

(Zégel)

(Photographie : À Brest, les mimosas sont déjà en train de faner, hélas !)

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 18:54

Non ! Ne me tapez pas !

Retour du soleil / / Qu’est-ce donc que cela ? / Je gémis, incrédule : / La pupille me brûle, / Un brasier cuisant, là, / / Dans le ciel – quel éclat ! – / M’éblouit, inocule / Sa fureur en ma bulle... / Qui mettra le holà ? / / Je pleure la si douce / Fraicheur – c’est mon repos – / Du brouillard, par qui pousse / / À qui mieux-mieux la mousse, / Qui me rend si dispos / En baignant ma frimousse ! / / Stellamaris

(Photographie : Brest au soleil)

(Sonnet irrégulier)

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 21:38

Le premier vers n'est pas de moi ; c'est le titre d'un poème d'un ami de plume, Laurent, que j'aimerais beaucoup compter parmi mes auteurs ! Vous pouvez le lire sur le forum http://plumes.au.vent.xooit.fr

À mes auteurs / / À l’aube de mes nuits, / Au son d’une musique / Au fort accent épique, / Pour repousser les bruits / / Des tracas qui, depuis / L’aube, pique après pique, / Me font tourner bourrique / Au point que plus n’en puis, / / Je ressource mon âme / Avec vous, mes auteurs, / Mes amis, mon dictame ! / / Vos écrits sont des fleurs, / Dont le parfum m'enflamme ; / Vous êtes mes bonheurs ! / / Stellamaris

(Photographie : Le Pont de Recouvrance à Brest)

(Sonnet espagnol)

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 21:06

Après avoir aidé un ami à déménager... / / Mes os sont lapidés, / Transpercés par la lame / De becs de corvidés / Qu’un noir hiver affame, / / Mes muscles trop bandés / Hier, chacun le clame, / Se croient suicidés, / Défunts ; terrible drame ? / / Avec eux mes soucis / Se sont enfuis, oh joie, / Et je les crois occis : / / L’amitié les foudroie ; / Que sous leur ramassis / Plus jamais je ne ploie ! / / Stellamaris

(Sonnet espagnol)

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 13:16

La marée est montée / / La marée est montée, elle a noyé l’estran, / Ses algues, ses rochers et son sable vibrant / Sous le soleil, où les oiseaux dinaient en rang ; / C’est un monde béni qui gît, dessous la vague. / / Elle a continué, son appétit grondant / Était pressant, et pour calmer ce mal ardent, / Elle en voulait bien plus ! Son terrible trident / Est une arme de mort, bien plus qu’aucune dague ! / / Rien ne lui suffisait, si ce n’est le meilleur, / Le joyau précieux entre tous à mon cœur. / Pour moi, Gradlon, la vie est tristesse et douleur, / Ma perte est sans remède et ma raison divague : / / Elle m’a volé Ys ! Et jamais nul reflux / Ne pourra me la rendre, et je n'entendrai plus / De jeux d’enfants en ses parvis... Je vis reclus, / Tout m’indiffère et mon âme est un terrain vague... / / Stellamaris

(Photographie : La baie de Douarnenez)

(Zégel)

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 23:32

Un tapis / / C’est un tapis tissé des fils de l’amitié / Pour embellir ma chambre et réjouir mon âme / Car pour la solitude il n’est meilleur dictame ; / Sa lumière est douce, il est tiède à mon pied... / / Mais il me dit surtout à qui je suis lié / Par delà terre et mers ; ce lien, que de sa flamme / Dame Érato bénit, que mon épithalame / Le chante en ce doux soir ! J’en suis émerveillé ! / / Pays, religions, culture nous séparent ; / Ces obstacles sont vains, pourtant, ils ne déparent / Pas la communion des poètes amis ! / / Et n’est-il merveilleux que quelques brins de laine / Soient si puissants que ne résiste aucune peine / Pour peu qu’en ma demeure, au parterre, ils soient mis ? / / Stellamaris

(Photographie : Le tapis de ma chambre)

(Sonnet marotique)

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 22:31

Blason de l’oreille / / Louerai-je assez l’oreille, / Cette pure merveille / Dont notre créateur / A su doter le cœur, / Qu’on ne soit solitaires, / Sans parents, sœurs, ou frères ? / Quel bonheur d’écouter, / Ah, sachons le goûter ! / Car si l’on communie / Ainsi, nul ne le nie, / L’on peut voir que bientôt / Se desserre l’étau / De l’âpre solitude ; / Et s’enfuit l’hébétude / Qui sans remède étreint / Ceux dont l’esprit d’airain, / Replié sur lui-même, / Ne sait dire « Je t’aime » / Et n’entend plus que soi, / Seul objet de sa foi ! / Mais celui qui s’oublie, / Avec joie, il se lie / À celui qu’il entend ; / Si son être se tend / Vers lui, lors son errance / Deviendra confiance / Et, chaque jour plus fort, / À la vie, à la mort, / De l’amitié la flamme / Réchauffera son âme ! / Car dès que je t'entends / Vers le bonheur je tends ; / Sois ouverte à mes dits, / Je suis au paradis ! / / Stellamaris

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:02

La vie / / La vie est un chemin tracé si près d’eaux vives / Que le moindre faux pas pourrait nous y noyer ; / Et certains prennent peur, et leurs âmes oisives / Refusent d’avancer ; mais rester au foyer, / / C’est s’en faire un tombeau ! Sais-tu que tu te prives / De leurs embruns, si vifs qu’ils pourraient t’éveiller, / Fouettant jusqu’au sang tes humeurs maladives ? / À nouveau, tu saurais comment t’émerveiller ! / / Avance donc sans crainte ou peur d’aucune sorte / Et ne reste reclus, semblable à l’ombre morte / D’un fantôme oublié de tous, désespéré ! / / Si, pour ne point périr, tu vis tel un défunt, / Ne perdras-tu ton gain à rester apeuré ? / Du torrent, vient humer le somptueux parfum ! / / Stellamaris

(Photographie : Le Pont des Fées en forêt de Huelgoat)

(Sonnet français)

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 02:31

Blason des âmes / / Pourquoi blasonner les corps, / Les louer de mots si forts / Que l’on croirait que l’humain / Ne veut d’autre lendemain ? / Depuis toujours, maint artiste / Chante que la chair est triste / En un pleur si déchirant, / Qu’on entend couler le sang / De leurs larmes ! Leurs complaintes / Sont le fruits de leurs étreintes, / Et vous n’êtes convaincus, / Ne regardez que les culs ? / Pauvres sots ! C’est la folie / Qui vous guette et qui vous lie ! / Je veux contempler les âmes, / Me réchauffer à leurs flammes ; / Ah, que je sois emporté / Sur les flots de la bonté / Par un esquif de tendresse, / Lentement – car rien ne presse – / Jusqu’à ce port attendu / Comme un espoir, plus qu’un dû, / Celui de la confiance ; / Car c’est la sainte semence / D’où peut germer le bonheur, / Celui seul qui vient du cœur ! / Si l’union d’un moment / Peut être un acte qui ment, / Un amour pur est merveille / Où chaque heure s’ensoleille ! / Nul ne peut le profaner ; / Cela, je veux blasonner ! / / Stellamaris

(Photographie : Ballet de "Roméo et Juliette", photographie prise sur le site de la Scala de Milan)

(Le blason est une forme poétique ancienne, généralement utilisée pour louer le corps féminin)

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