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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 00:35
Sang rouge: La Vie ! / / Sang / Rouge : / Chant. / Sang / lent, / Bouge ! / Sang / Rouge. / / Stellamaris
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 20:34
On rencontre d'étranges lieux en Huelgoat. Cet escalier mène à une grotte qui ne doit pas faire plus de 30 à 40 cm de haut ...

Qui ? / / Quel habitant des bois demeure en cette grotte, / Posant sur l'escalier ses petits pieds menus ? / Il n'est guère plus grand que Dame la Hulotte ! / Quel habitant des bois demeure en cette grotte, / Une fée, un korrig, à l'antique jugeote ? / Voudrait-on se cacher, nos coeur sont mis à nus ! / Quel habitant des bois demeure en cette grotte, / Posant sur l'escalier ses petits pieds menus ? / / Stellamaris
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 19:30
En Huelgoat, la forêt tout entière est un immense poème ...

Écrit sur le roc / / Sur les rocs, sont gravés des signes inconnus ; / Je voudrais les traduire, en faire mon poème ! / Des runes, assurément ; nous voilà prévenus ; / Sur les rocs, sont gravés des signes inconnus. / Est-ce donc un oracle ? Et de quels Dieux cornus ? / Et qui le retranscrit, sera-t-il anathème ? / Sur les rocs, sont gravés des signes inconnus ; / Je voudrais les traduire, en faire mon poème ! / / Je les sens chuchoter un murmure ténu, / Résonnant en mon coeur comme un simple
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 17:11
Nolwenn et Yann / / J'entends crier un goéland /Pour me raconter son histoire ; / Car c'est un drame époustouflant ! / J'entends crier un goéland, / Et j'écris ce poème lent, / Que ne se perde sa mémoire ; / J'entends crier un goéland / Pour me raconter son histoire. / / Il fut Yann, un marin-pêcheur / Un solide gars de Molène ; / Mais la mer est parfois sans cœur ! / Il fut Yann, un marin-pêcheur / Naufragé, par un soir de peur / Et de tempête à perdre haleine. / Il fut Yann, un marin-pêcheur / Un solide gars de Molène. / / C'est un anaon maintenant ; / Il vole au vent, l'aile légère, / Errant sans fin, tourbillonnant ... / C'est un anaon maintenant ! / Il s'attarde, tout en planant, / Sur le port, ne peut s'en abstraire ... / C'est un anaon maintenant ; / Il vole au vent, l'aile légère. / / C'est là qui aperçut Nolwenn, / La belle ravaudait ses voiles ; / Il se crut soudain en Éden ! / C'est là qu'il aperçut Nolwenn ; / Comment ne pas rêver d'hymen, / Quand elle éclipsait les étoiles ? / C'est là qu'il aperçut Nolwenn, / La belle ravaudait ses voiles. / / Suppliant, il l'obtint d'En-Haut, / Cette faveur empoisonnée : / Redevenir un homme, aussitôt. / Suppliant, il l'obtint d'En-Haut ; / Le prix : Ne pouvoir dire un mot ! / La peine est disproportionnée ! / Suppliant, il l'obtint d'En-Haut / Cette faveur empoisonnée. / / Il sût attirer son regard, / Il était de belle tournure. / C'est en l'aidant, dans le hangar, / Qu'il sût attirer son regard ; / Il mit en œuvre tout son art / Pour ajuster une rainure ; / Il sût attirer son regard, / Il était de belle tournure. / / Tous les jours il vint travailler / À restaurer sa goélette / Comme il aimait la côtoyer ! / Tous les jours il vint travailler, / L'on vit son bateau flamboyer ; / Quelle complicité muette ! / Tous les jours il vint travailler / À restaurer sa goélette. / / Un jour, l'ouvrage fut fini, / La belle vers d'autres contrées / Mit la barre en catimini. / Un jour, l'ouvrage fut fini, / Vers un pays indéfini, / Elle s'en fut. Larmes prostrées ! / Un jour, l'ouvrage fut fini, / La belle vers d'autres contrées / / Partit. Et le pauvre fut seul ! / Il pleure. C'est la fin du rêve. / L'espoir d'une noce au glaïeul, / Partit. Et le pauvre fut seul ; / Autant revêtir son linceul ! / Elle est ‒ et de peine il en crève / Partie. Et le pauvre fut seul ! / Il pleure. C'est la fin du rêve. / / Tristement, il reprit son vol, / Criant, jusqu'à la fin des âges. / Sa peine et son immense dol. / Tristement, il reprit son vol, / Errant sans but, à moitié fol. / Sur terre, aux cieux, aucuns ancrages ! / Tristement, il reprit son vol, / Criant, jusqu'à la fin des âges. / / J'entends crier un goéland /Pour me raconter son histoire ; / Car c'est un drame époustouflant ! / J'entends crier un goéland, / Et j'écris ce poème lent, / Que ne se perde sa mémoire ; / J'entends crier un goéland / Pour me raconter son histoire. / / Stellamaris

(Note : en breton, un anaon, c'est un trépassé, un revenant)
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 00:24
Un lutin / (rencontre en Huelgoat) / / C'est un lutin très mutin, / Ou peut-être un diablotin, / Qui ne m'a laissé de marbre / Quand je le vis dans cet arbre ; / / Il me regarde, grognon / Comme un mauvais compagnon ; / N'est-ce pas inconscience / De lui faire confiance ? / / Pourquoi donc boude-t-il tant ? / Je ne l'agresse pourtant ! / Je voudrais qu'il se déride, / Que son rire se débride ! / / Mais je sais quoi lui conter, / Qui pourra le contenter ! / Et, très bientôt, en cadence, / Nous entrerons dans la danse ! / / Je lui dis que, près d'ici, / Une fée est en souci / De se sentir bien seulette ; / Elle convoque une fête ! / / La dame, d'un seul clin-d'œil, / A su vaincre mon orgueil ; / J'ai craqué, d'entendre bruire / Ses ailes , pour me séduire. / / Elle cherche, pour mari, / Quelqu'un de son gabarit : / Korrigan, lutin, ou gnome, / Pour son cœur serait un baume ! / / Elle m'a donc fait mander / Pour bien vite demander / À toute la gent menue / De festoyer sous la nue ! / / C'est au plus joyeux du bal / Qu'elle élira son égal ; / Il épousera la brune, / Le soir même, sous la lune. / / De pouvoir, moi, simple humain, / Lui donner un baise-main / En cet instant ineffable, / Est un bonheur incroyable ! / / Stellamaris
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 22:49
Toujours cette merveilleuse forêt de Huelgoat ...

La porte / / Nul n'entre dans le bois sans passer par la porte, / Et quand je la franchis, toujours, s'ouvrent mes yeux ; / Yeux d'or, ailes d'argent, que la fée est accorte ! / Nul n'entre dans le bois sans passer par la porte, / Et le monde s'enfuit. Ses soucis ? Peu m'importe, / Car j'ai franchi le seuil des demeures des dieux ! / Nul n'entre dans le bois sans passer par la porte, / Et quand je la franchis, toujours, s'ouvrent mes yeux. / / Stellamaris
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 00:42
Huelgoat ...

Le coeur du village / / En plein coeur du village / Est le chaos des fées. / Un endroit si sauvage / En plein coeur du village ? / Paradis d'un autre âge, / Légendes par bouffées ; / En plein coeur du village / Est le chaos des fées / / Stellamaris


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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 22:58
Je vous ai déjà présenté le gardien qui veille sur la forêt de Huelgoat côté Allée Violette. Celui-ci vous surveillera si vous y entrez par le moulin ...

Troll gardien / / Quand chût l'épais manteau blanc / La forêt s'est endormie ; / Chaque fée, en chancelant, / Quand chût l'épais manteau blanc, / Se cacha d'un pas dolent ; / Je n'y vis aucune amie ! / Quand chût l'épais manteau blanc / La forêt s'est endormie. / / Un seul resta vigilant : / Ce troll ne cessa sa veille. / Quand le froid se fit cinglant, / Un seul resta vigilant, / Ce gardien mirobolant, / Pour protéger la merveille ! / Un seul resta vigilant : / Ce troll ne cessa sa veille. / / Je ne crains que les relents / Du temps souillent la magie / De ces lieux étincelants ; / Je ne crains que les relents / De siècles si violents / N'en causent l'hémorragie ! / Je ne crains que les relents / Du temps souillent la magie. / / Stellamaris
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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 22:32
Crépuscule sur Huelgoat enneigé ...

Point ne brûle la neige / / Le soir enflamme les cieux ; / Mais point ne brûle la neige ! / En s'escrimant de son mieux, / Le soir enflamme les cieux ; / Mais Hiver, quoique bien vieux, / Sait déjouer son manège ! / Le soir enflamme les cieux ; / Mais point ne brûle la neige ! / / Stellamaris
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 11:02
Un nuage s'avance / / Un nuage s'avance, avale la presqu'île , / Se repaît de la rade et dévore la mer ; / Nul ne saurait trouver l'amorce d'un asile : / Un nuage s'avance, avale la presqu'île. / Il vient pour déverser sur nous toute sa bile : / Sa neige, en tombereaux, déguise chaque amer ! / Un nuage s'avance, avale la presqu'île , / Se repaît de la rade et dévore la mer. / / Stellamaris
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